1er Salon sur les plantes aromatiques et médicinales du 1er au 3 octobre: Bouira royaume des senteurs

Que voilà, n’est-ce pas, une manifestation qui tombe à point nommé puisque l’Algérie regorge pratiquement de plantes aux vertus curatives avérées, outre toutes les autres opportunités qu’elles offres sur bien des registres.

Il faut savoir toujours selon les promoteurs de ce projet que pas moins de 50 exposants nationaux et étrangers participeront à ce rendez-vous qui serra abrité par la maison de la Culture du chef-lieu de wilaya Ali-Zamoum, plus précisément.

Et pour affiner davantage la démarche, les organisateurs ont fait également appel à des experts et chercheurs réputés dans ce domaine qui reste encore à explorer.

Propos corroborés par ailleurs par Chermati Kaci, l’un des organisateurs de cette rencontre qui s’annonce passionnante pour tous ceux qui ont également soif de découvertes.

En attendant, les préparatifs vont bon train pour honorer au mieux cette échéance dont il serait peu de dire qu’elle excite la curiosité en ce qu’elle révélera moult surprises quant à la richesse, la diversité et la densité de ce patrimoine.

Au demeurant et pour en revenir à la qualité des participants, il n’est pas inutile de souligner l’adhésion des industries pharmaceutiques et parapharmaceutiques, alimentaires, des herboristes, nonobstant la nécessaire logistique que constitue le matériel d’extraction et de raffinage.

Tout comme il convient de signaler que cette rencontre entre initiés s’inscrit dans le cadre de la politique du renouveau rural dont l’impact n’est plus à démontrer tant les choses à la faveur de ce dispositif connaissent une amélioration sensible.

D’autant plus qu’il s’agit encore ici au-delà de ce rendez-vous transnational «d’encourager la création de coopératives de production et de transformation», créneau lucratif s’il en est et ô combien porteur notamment dans la résorption du chômage en milieu juvénile.

Car au fond la priorité est là: inciter et ramener les jeunes à investir dans un segment tout aussi noble que créateur d’emplois et donc de richesse.

Et ce n’est pas la seule bonne raison au demeurant puisque l’opportunité se justifie par un autre facteur «l’ambition de constituer un cadre de promotion et de valorisation d’une filière dont la demande nationale et internationale est en croissance constante».

Dans cette optique il va sans dire que ces dernières années notamment ont été marquées par « la modification des habitudes alimentaires » à laquelle force est de répondre au mieux. Il en est ainsi corollaire immédiat en ce qui concerne «la demande en produits naturels destinés aux soins et à l’hygiène corporelle».

Bien entendu, et pour éviter toute agression, dégradation et pillage de cet inestimable patrimoine, des garde-fous paraissent plus que de rigueur. Ce qui devrait prendre toute sa signification par «l’évaluation du potentiel floristique outre les PAM autrement dit les plantes aromatiques et médicinales».

Autant dire que tout sera mis en œuvre via une véritable stratégie d’identification et de recensement de ce patrimoine au vu de «son importance, sa diversité et sa qualité». Tout ceci ambitionnant, en dernière analyse, «des perspectives prometteuses d’une valorisation rationnelle des plantes aromatiques et médicinales».

Enfin, et les organisateurs de ce rendez-vous automnal sont unanimes sur la question, «c’est l’occasion privilégiée pour les petits opérateurs de développer leurs activités, de créer de petites unités de production et de transformation, et ce dans le cadre des différents dispositifs portant création d’emplois».


A. Zentar