Présentation de la commune Bordj-bou-Arreridj

Histoire de la commune :
Bordj-bou-Arreridj : Maison fortifié de l'homme au panache
Histoire ancienne :
Ruines d'une petite cité romaine
Présence turque :
1515 - 1830
Ruines d'un fortin turc :
Présence française :
1830 - 1962
En 1839, il n'y a que les ruines d'un fortin turc et celles d'une petite cité romaine.
La ville a été délimitée, vers 1840, par la construction de remparts. Le tout formait un rectangle, en pente douce, de 800 m de long sur 500 m de large.
Au milieu, de chaque coté des remparts, une ouverture de 4 m de large pouvait être fermée par un grand portail en bois à deux battants, dont l'un d'eux, muni d'une petite porte, permettait le passage d'une seule personne à la fois, afin de contrôler les entrées et les sorties en cas d'épidémie ou d'insécurité.
Vers l'angle Nord, sur un monticule, a été construit un fortin de défense, ainsi qu'un réservoir d'eau.
En 1857, création du Centre qui se trouve à 240 km au nord-ouest d' Alger, dans le département de Constantine.
Les premières habitations ont été édifiées en contre-bas du fortin et formèrent une agglomération d'une trentaine de maisons, avec à l'angle des remparts, une petite place ombragée par d'énormes trembles sous lesquels on trouvait un abreuvoir et un lavoir. Cette partie de la ville a toujours été désignée sous le nom de " vieux-Bordj "
Chef lieu de commune, arrondissement de Sétif et chef lieu de la commune mixte (civil et militaire) de Maadid. Ville et poste militaire, dans la plaine de la Medjana.
En 1870, Bordj Bou Arreridj est une commune de plein exercice qui possède entre autres établissements une église, une école de garçons, une école de filles, une école arabe française, une justice de paix, une station télégraphique.
En 1871, la ville fut assiègée par les bandes de Mokrani (du 12 au 26 mars); une pyramide en marbre blanc, au pied de la redoute dominant la ville honore la mémoire des habitants et des gardes mobiles de Marseille et d'Aix, morts pour la défense de la Cité, créée par la France.
Après 1958 la commune est rattachée au nouveau département de Sétif.
Après l'indépendance, elle reprendra le nom arabe du fortin turc ( qui était une ruine à l'arrivée des Français)