B.B.Arreridj - LITTERATURE ALGERIENNE

Ouvert aux auteurs en langue arabe classique et dialectale : Lancement du Prix M’hamed-Benguettaf de l’écriture dramatique



Ouvert aux auteurs en langue arabe classique et dialectale : Lancement du Prix M’hamed-Benguettaf de l’écriture dramatique

Le Café culturel de l’association Numidya de Bordj Bou Arréridj a lancé, cette semaine, la première édition du Prix M’hamed-Benguettaf de l’écriture dramatique, en hommage et dans une perspective de revivifier la mémoire du dramaturge, comédien et ancien directeur du Théâtre national algérien disparu en 2014.
Ce prix, soutenu financièrement par le ministère de la Culture et l’Office national des droits d’auteurs et droits voisins (Onda), est coordonné par Abderrazak Boukebba et Halim Zedam, et tend à créer une sorte de mouvement dans l’écriture dramatique. Dans un communiqué, les organisateurs précisent que ce prix concerne les textes originaux (pas les adaptations ou les monodrames), qui n’ont jamais été publiés (partiellement ou totalement), ni sur papier, ni sur Internet, et qui n’ont jamais été produits que ce soit en Algérie ou à l’étranger. Ouvert à tous les auteurs algériens sans distinction d’âge ou du lieu de résidence, ce prix est ouvert dans un premier temps aux textes écrits en langue arabe classique et dialectale. Les candidats devront envoyer leurs œuvres, accompagnés «d’une pièce d’identité et d’une déclaration sur l’honneur de la propriété du texte en question» à : warachat2018.bba@gmail.com, et ce, avant le 15 janvier 2019. Le jury, présidé par l’académicienne, critique et dramaturge Leïla Benaïcha, et composé de Hmida Ayachi (dramaturge), Sofiane Attia (comédien et metteur en scène), Dr. Abdelmadjid Chekir (chercheur marocain en théâtre), Fadela El Farouk (écrivaine), Abdallah Bahloul (académicien) et Akbaoui El Cheïkh (dramaturge et metteur en scène), il choisira trois lauréats, dont les noms seront dévoilés au cours d’une cérémonie officielle organisée dans le cadre du café culturel. Le premier prix est d’une valeur de 500 000 DA, alors que le deuxième et le troisième sont, respectivement, d’une valeur de 300 000 DA et 200 000 DA. Les textes des trois lauréats seront publiés par le café culturel dans un recueil, alors que les organisateurs se réservent le droit de «bénéficier de la moitié du montant de la production du texte sur une durée de trois ans». En outre, le café culturel lance également le Prix M’hamed Benguettaf de l’écriture dramatique pour enfant. Les critères d’éligibilité sont les mêmes, alors que le jury est présidé par l’académicien et dramaturge, le Dr. Azzedine Djellouli, et composé de Salim Souhali (musicien et dramaturge), Aïssa Hadid (dramaturge et metteur en scène), Mourad Senouci (dramaturge et acteur théâtral), et Youcef Baâloudj (dramaturge). Les œuvres des trois lauréats (dont les prix sont d’une valeur de 250 000 DA, 150 000 DA et 100 000 DA) seront publiées dans un recueil.
Par ailleurs, les organisateurs du café culturel aspirent, comme ils le mentionnent dans leur communiqué, «à promouvoir ce prix et à le transformer en projet qui œuvrera à la mise en place de résidences créatives dans l’écriture théâtrale, et la création d’un fonds de textes de théâtre qui sera mis à la disposition des institutions qui produisent des spectacles».R. C.




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