A El Hamadia, une daïra distante de 10 km du chef-lieu de la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj, la population assiste impuissante au rétrécissement de ses terres agricoles et ce, avec la complicité des pouvoirs publics et des élus locaux qui ont détourné plus de 166 hectares de terres agricoles fertiles de leur vocation initiale entre 2005 et 2012.
A ce titre, sur les 800 hectares de terres irrigables que compte cette daïra, presque 13% des terres fertiles, à haut rendement, ont fait l'objet d'une mainmise par les directions chargées du plan d'application de l'urbanisme entre autres, pour en faire des logements, des écoles, des établissements sanitaires et autre utilité publique.
La question qui se pose est de savoir pourquoi les décideurs n'ont pas choisi des assiettes de terrains arides pour mettre en œuvre l'extension de la cité?
Au rythme d'une telle destruction des terres agricoles fertiles, la situation de notre économie ne peut aller qu'en se dégradant si des mesures urgentes ne sont pas prises à l'échelle de toute la wilaya pour arrêter le massacre.
Layachi Salah Eddine
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Posté Le : 27/04/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Layachi Salah Eddine
Source : Le Quotidioen d'Oran du samedi 27 avril 2013