Chebli 1978
Après cet essai malheureux, la décision fut prise, on ferait une autre maison plus grande, plus solide.
Une Maison, ça doit être, du solide, Hamedette décida d’en faire du costaud, du lourd, ainsi il forma une troupe de jeunes du coin et ils ramassèrent tous ces beaux cailloux.
Nous avons vu les plans, simples, le maçon se mit au travail et l’édifice, pris forme, au fil des jours.
Ahmed ne se doute des problèmes à venir, non pas de la construction, mais des actes administratif, déclarations, enregistrements, et autres, pour le moment, la parole suffisait, plus tard, en 1980, il fut obligatoire de déclarer tous les actes d’acquisition, chez, le Notaire, et alors on vu les vendeurs se révéler comme des gens rusés, pleins de mauvaises intentions.
Dans l’immédiat les besoins étaient immenses, il fallait acheter les tuiles, briques, ferrailles, dalles, portes, fenêtres, ciment, sable.
Comment imaginer que le vendeur Mustafa Messou, nierait avoir vendu le terrain a mon père ?
Manœuvre absurde, à l’évidence, la mauvaise foi des Messou était patente et le Tribunal de Blida le constata en décidant que la vente du terrain était valable, et que les vendeurs ayant été payés, le terrain appartenait bel et bien aux acheteurs, mes parents Ahmed et Ana Si Ahmed.
11 Novembre 2013 Si Ahmed Eduardo
Posté Le : 11/11/2013
Posté par : doujdouj
Ecrit par : eduardo si ahmed
Source : Ma vie