Blida - SPORTS ET LOISIRS

Fondé en 1885 à Blida: Le club hippique menacé par le béton



Fondé en 1885 à Blida:   Le club hippique menacé par le béton







Blida - Le projet de l’école hippique. Les arguments des officiels: Commençons par le principe que le club hippique n’a pas la vocation d’espace vert, encore moins d’un parc de loisirs», déclare le directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Blida. «La vraie vocation d’un centre équestre est celle d’entretenir les chevaux et d’y pratiquer toutes les disciplines d’équitation, y compris le dressage. Sa mission est de rendre ce sport noble accessible à toutes les catégories de la société.» Selon notre interlocuteur, à l’état actuel, le club hippique est loin de jouer ce rôle. C’est à partir de ce principe que la création d’une école nationale des sports équestres s’est, d’après lui, imposée. «Au début, le projet consistait en une école de jeunes talents, explique Mme Boudjadja Meriem, directrice du projet. Avec l’absence de formateurs, il a été décidé de faire de Blida un pôle équestre qui prendra en charge la formation des formateurs de demain. Cet établissement devra aussi ressusciter les métiers annexes à cette discipline, à savoir ceux de sellier-bourrelier, maréchal-ferrant, groom, moniteur et bien sûr le dresseur de chevaux.» Elle nie catégoriquement la rumeur de bétonnage du site. Sur les sept hectares du site, seulement 600 m2 abriteront un internat pour les cavaliers reçus des quatre coins du pays. Pour l’administration, les bureaux fermés existants déjà seront ré-exploités. Tout en respectant le même style architectural, un manège pour les chevaux y sera réalisé. Une réhabilitation des écuries et des pistes pour le galop est aussi prévue. «Le club et l’école sont les deux faces d’une même pièce. Il n’y a aucune raison valable de s’inquiéter. Un country-club entre bourgeois ne figure pas dans nos objectifs, nous comptons dans le cadre de ce projet pour développer l’équithérapie. Dans les pays développés, le cheval est un allié précieux pour soigner certaines maladies, tel que l’autisme. Pour ce faire, on devra importer des poneys dressés. Nous voulons aussi rapprocher cet animal des enfants et promouvoir l’équitation scolaire. Une coopération avec le ministère de l’Education est sur notre feuille de route», indique-t-elle. Par Asma Bersali (El Watan.com du mercredi 16 janvier 2013).
Akar Qacentina - Constantine, Algérie

17/01/2013 - 63343

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