Y a-t-il des problèmes particuliers au niveau des compteurs électriques installés par Sonelgaz '
Des compteurs électriques qui prennent feu sans raison apparente, dans plusieurs cités à Blida, c'est un phénomène récurrent qui préoccupe sérieusement aussi bien Sonelgaz que les abonnés, inquiets surtout pour leur sécurité.
La montée du mercure, ces derniers jours, conjuguée à la consommation électrique qui a atteint des pics importants, a exacerbé ce phénomène, dont les dégâts présentés par les directions locales de la Protection civile et la Société de distribution du gaz et d'électricité du centre (SDC) sont alarmants. «Plus d'une quinzaine d'incendies causés par des compteurs électriques ont été enregistrés durant le premier semestre 2012, dans différentes communes de Blida, à forte intensité démographique», selon l'APS qui cite des statistiques de la Protection civile. Comparativement aux années précédentes, ce bilan est en nette augmentation. Il a été ainsi enregistré 275 incendies de compteurs électriques durant l'année 2009, contre 327 en 2010 et pas moins de 334 en 2011, soit plus d'un millier de compteurs électriques qui ont été incendiés en trois années, déplore la Protection civile.
Au-delà des dégâts matériels considérables occasionnés par les incendies de compteurs, le phénomène est surtout à l'origine de paniques indescriptibles au sein de la population, notamment les enfants et les personnes âgées, se trouvant dans l'entourage immédiat des flammes et de la fumée dense et âcre des compteurs cramés, jusqu'à l'intervention des agents de la Protection civile.
Il arrive parfois que des dégâts soient occasionnés aux biens des habitants du rez-de-chaussée des bâtiments, lieu de regroupement des armoires des compteurs électriques, mitoyennes avec leurs appartements, en plus des perturbations causées par les ruptures du courant électrique. Selon la Protection civile, la récurrence de ces accidents électriques dans certains quartiers à forte densité humaine, comme à Larba, Bougara et Boufarik, mais surtout dans les cités Djilali Bounaâma de Blida et 1er Mai de Ouled Yaïch, en a fait de véritables points noirs redoutés. Les accidents sont plus fréquents entre 18h et minuit.
Posté Le : 23/07/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R S
Source : www.elwatan.com