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Commune de Boufarik: La société civile veut s’impliquer dans la gestion de la ville



Commune de Boufarik: La société civile veut s’impliquer dans la gestion de la ville




Le béton envahit les terres agricoles.

Samedi dernier, la salle Mitidja a abrité une rencontre entre l’APC de Boufarik et la société civile pour débattre de problèmes auxquels sont confrontés les citoyens, comme les lenteurs dans les réalisations, la réhabilitation de certaines infrastructures, la saleté, la densité du trafic routier urbain, le sport, etc.

Dans son discours, le premier magistrat de la ville justifie les lenteurs dans les réalisations des différents projets par le désastre financier et matériel constaté par les nouveaux élus dès le début de leur exercice.

«Près de quatre mois sans budget et il n’y avait rien en stock», a-t-il déclaré à l’assistance.

Concernant les travaux publics (revêtement des routes), même s’il y a eu des interruptions à cause des intempéries et du Ramadhan, les délais de réalisation sont toujours respectés par l’entreprise chargée des travaux, soulignera le président de l’APC, qui fera également remarquer que 255 foyers ont été raccordés au gaz naturel dans la cité des Jésuites, et que de nombreux réseaux d’assainissement sont déjà réparés. Une situation qui a donc provoqué plusieurs travaux sur les routes.

Au sujet de la réhabilitation de certaines infrastructures, telles que les écoles, les salles de soins, le stade de football, le terrain de tennis, la salle de basket, les mosquées et la salle Mitidja, le P/APC fera allusion aux sommes faramineuses que cela exige.

Selon lui, un important apport financier est engendré par les cumuls, surtout au niveau des infrastructures. Concernant la réhabilitation du siège de l’APC, souci des citoyens, il révélera que l’étude a été achevée depuis longtemps, mais qu’il prendra le temps nécessaire pour entamer les travaux afin de ne pas faire dans le bricolage.

Saletés et insalubrité

Les citoyens ont soulevé le problème de l’insalubrité qui règne à Boufarik, bien qu’ils reconnaissent que certains habitants font preuve d’incivisme par leur comportement négatif

. Le maire a répliqué à l’assistance que le parc roulant était comme les finances, c’est-à-dire dans une situation déplorable: les camions, les tracteurs et les bennes étaient en panne.

Si la situation matérielle s’est améliorée avec l’achat de véhicules, dont une benne, le problème de l’effectif demeure toujours posé avec le départ de nombreux ouvriers en retraite.

Cependant, le premier magistrat de la ville compte régler le problème des ordures ménagères en faisant appel aux promoteurs bénéficiaires du dispositif de l’Ansej.

Les citoyens ont signalé le nombre sans cesse croissant de véhicules, légers ou lourds, qui paralysent toutes les artères de la ville. La circulation devient infernale et le stationnement est souvent anarchique, comme c’est le cas de la route qui mène à la gare.

Le P/APC évoquera le plan de circulation actuellement en cours et mettra en place une nouvelle signalisation et quatre feux tricolores aux grands carrefours.

Relation entre Sport et APC

Ce thème a suscité un débat très houleux. A la question de savoir pourquoi la P/APC ne met pas fin à la gestion du club de football en limogeant les responsables qui l’ont plongé dans le chaos, le premier magistrat de la ville a rétorqué que cela n’est pas dans ses prérogatives, mais relève de l’Assemblée générale.

Il ajoutera à ce sujet: «Celle-ci (Assemblée) ne joue pas du tout son rôle, sinon comment expliquer que sur cent membres, sept seulement ont assisté à la réunion pour débattre du sort du club et prendre des mesures qui s’imposent?

Et dire que nous avons mis près de quatre milliards de centimes au service du sport. Une source dont les clubs n’ont jamais bénéficié durant les années précédentes.»

* Photo: Les recettes fiscales ne profitent pas à la commune.


Anis B.



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