"En tant que première cause d'invalidité et seconde de décès en Algérie, il est devenu impératif d'agir avec des outils structurés, basés sur des données probantes et actualisées", a déclaré le Pr Bouamra, lors d'une rencontre dédiée à "la mise en place du Registre national de l'AVC", organisé eau siège de l'INSP.
Il a souligné l'importance de ce registre, en tant que "base de données et instrument de changement", dans la mesure où il permettra de disposer de "données probantes sur l'incidence nationale et l'ampleur réelle des AVC", a-t-il argumenté.
De même qu'il contribuera à "l'identification des facteurs de risques, tant au niveau individuel que collectif, d'améliorer la prise en charge des patients et de guider les politiques de santé publique", a-t-il poursuivi, faisant savoir que "le CHU de Blida constitue la source de référence" de ce registre, dont les premières données seront communiquées début janvier 2025.
Abordant, de son côté, l'épidémiologie des AVC en Algérie, Pr Selma Kesraoui, spécialiste en neurologie dans le même établissement hospitalier, a relevé la "mauvaise connaissance parfois des symptômes" de ces accidents par les praticiens, avant de faire remarquer l'évolution technique et matérielle des méthodes de traitement de ces pathologies dans notre pays.
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Posté Le : 05/12/2024
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : aps
Source : www.aps.dz