Entre deux furtives visites, les mercredis 20 et 27 du mois en cours, au niveau du stade de Blida qui doit abriter la rencontre finale Algérie-Burkina Faso qualificative pour le Mondial de Doha, la pelouse en gazon naturel du temple de notre sélection nationale semble renaître de ses cendres.
Beaucoup d’inquiétudes ont été suscitées par l’état de ce terrain qui avait eu auparavant les faveurs de l’ensemble des staffs techniques qui ont eu à diriger notre sélection nationale et même de l’ensemble des joueurs la composant ainsi que du public, mais aussi des officiels et observateurs relevant des instances footballistiques mondiales .
Depuis la dégradation de celle-ci (la pelouse), beaucoup de salive et beaucoup d’encre ont coulé, critiquant en veux-tu en voilà, et ce, à juste titre puisqu’on en est arrivé jusqu’à faire évoluer nos capés sur une aire ressemblant plus à un terrain vague qu’à une pelouse pour jeu à onze. La décision des pouvoirs publics de confier la gestion du stade en question à la Fédération algérienne de football est venue à point nommé, et l’apport de l’entreprise étrangère qui a à charge la réalisation du grand stade d’Oran devant abriter des épreuves inscrites dans le programme des Jeux méditerranéens ne sera que plus bénéfique.
Comme précisé plus haut, en l’espace d’une semaine d’intervention sur ladite pelouse, des progrès certains ont été enregistrés; la pelouse semble retrouver son vert d’antan et renaître de ses cendres. Cela est dû en grande partie à l’apport des graines que la nouvelle firme en charge de raviver cette pelouse a pu importer, chose que l’ingénieur algérien qui a fait des merveilles des années durant pour maintenir cette aire en vie n’a pu faire.
Des témoignages recueillis auprès d’observateurs au fait de la chose, l’ingénieur en question, Monsieur Boukaâboub en l’occurrence, a réalisé le minimum qu’il fallait pour permettre ce début de réussite avant le nouvel ensemencement et rendre à la pelouse du stade Tchaker son éclat et sa fraîcheur.
- Quel encadrement pour un stade?
La pierre angulaire d’un terrain de football en gazon naturel relève de son entretien, après une bonne production de la matière. Il est de réputation qu’au niveau de nos structures sportives, l’administration algérienne a de tout temps était assez avare en termes de mobilisation de la ressource humaine qualifiée. On a plus investi dans la fonction de gardiennage, d’agents de maintien de tous genres aussi utiles soient-ils, que de personnels de niveau supérieur. De ce fait, comme un match de football a besoin d’une bonne pelouse et bien entretenue, la pelouse aussi requiert des personnels qualifiés, techniciens et ingénieurs en agronomie, entre autres.
Photo: Le stade Tchaker
Cami B.
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Posté Le : 31/10/2021
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Cami B.
Source : lesoirdalgerie.com du samedi 30 octobre 2021