Dans une lettre adressée à Abdelkader Bouazghi, wali de Blida, de jeunes sportifs de la section boulisme de l’IB Mouzaïa, rejoints par de nombreux férus de pétanque, dénoncent le peu de considération accordé par les élus locaux à cette frange de la population après l’abandon du projet de réhabilitation du boulodrome communal.
Ce dernier a été démoli partiellement en novembre 2012, durant le mandat de la précédente APC, mais les travaux de rénovation n’ont malheureusement pas encore débuté, butant contre une procédure administrative archaïque dénuée de toute logique.
En effet, les travaux qui devaient permettre d’apporter quelques retouches au boulodrome, datant des années 1940, ont été interrompus en décembre 2012 par l’exécutif, présidé par le défunt Mohamed Achour, fraîchement élu à l’époque, invoquant, selon nos sources, des raisons de non-conformité de la procédure réglementaire dans l’octroi du marché à un entrepreneur, lequel avait déjà entrepris les travaux en procédant au démantèlement de la clôture et à la suppression du barreaudage.
Il a été constaté aussi, justifiant la suspension des travaux, l’absence d’étude du projet par la non-inscription de la réalisation d’un système de drainage nécessaire pour le terrain en vue de l’absorption des eaux pluviales. L’enveloppe initiale dégagée pour la réalisation du projet était de 250 millions de centimes avant qu’une rallonge puisée dans le budget communal ne porte le montant global à 500 millions de centimes.
Une nouvelle étude architecturale a été faite et d’autres articles, tels que la construction de gradins et de sanitaires, ont été ajoutés. L’opération de réaménagement du boulodrome est, selon nos sources, toujours inscrite au service technique de l’APC et un nouveau cahier des charges a été élaboré, en attendant qu’une nouvelle soumission soit lancée. Mais la reprise des travaux risque de durer, puisque le litige entre le maître d’ouvrage et l’entrepreneur n’est pas encore réglé.
Ce dernier, résiliant à l’amiable le contrat le liant au service des travaux publics de l’APC de Mouzaïa, attend le règlement financier des travaux entamés, estimés à 26 millions de centimes.
En attendant le lancement réel des travaux, le boulodrome est livré aux délinquants qui en ont fait un lieu de tous les vices, alors que des SDF y ont trouvé refuge, des chauffeurs de taxi clandestins l’utilisent comme parking et des ordures ménagères y sont déposées chaque jour.
Rappelons enfin que les athlètes de la section boules de Mouzaïa se sont toujours illustrés tant sur le plan national qu’international et ils sont souvent convoqués en équipe nationale de jeu long.
Abdelkader Lazereg
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Posté Le : 07/02/2016
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: El Watan ; texte: Abdelkader Lazereg
Source : elwatan.com du dimanche 7 février 2016