Né le 5 mai 1943 à Blida. Sensible à la musique orientales il commence dans les années 50 à chantonner les airs de Mohamed Abdel wahab. L'amoureux de la guesba et le cheikh Bouras, dès les premières années de l'indépendance, fera partie d'un groupe de chaâbi "l'union artistique populaire'' en tant que terrar et drabki par la suite sous la direction de Mohamed Bouzerar. Composé de Settouf, Tass, Mrizek, Semmad, Hadj Benchoubane - responsable de théâtre de Bouzerar bien-sûr et de Ali Métidji, chef d'orchestre. la troupe ne va pas chômer.
Aidé par Hadj Mohamed Saoudi, pâtissier de la rue Baj, Rachid Nouni va perfectionner son jeu du mendole. Pour ce fonctionnaire des finances (Crédit Populaire Algérien), à la voix velouter, aux intonations traînantes, le chaâbi ne sera jamais un métier mais un art. Ce "chanteur local'' comme il se définit modestement lui-même, a enregistré cinq K7 (1993). Il apprécie Verlaine et le jazz.
Posté Le : 14/08/2007
Posté par : nassima-v
Source : www.webchaabi.com