Palmeraies ravagées par le feu à Biskra: La Protection civile de Tolga pointée du doigt

Mettant en cause les sapeurs-pompiers pour leur lenteur d’intervention et le matériel obsolète utilisé, plusieurs propriétaires de palmeraies dévastées par le feu entendent faire valoir leurs droits et réclamer des indemnisations pour les immenses pertes subies.

Suite à un incendie qui s’est déclaré la semaine dernière dans une palmeraie de la commune de Tolga qui a provoqué la destruction d’une centaine de palmiers dattiers productifs, des arbres fruitiers et du matériel agricole, les familles Hocine, Ouidane, Khireddine, Bouziani, Diffallah et Nasri expriment, dans une pétition transmise aux autorités locales et à la presse, leur indignation et leur colère de constater que les services de la Protection civile de cette daïra, bien qu’ayant été immédiatement alertés, ne sont pas intervenus rapidement et efficacement pour circonscrire le feu.

«Notre palmeraie est située à seulement 1 km de la caserne des sapeurs-pompiers; 45 minutes après avoir reçu notre appel d’urgence, ils sont arrivés mais avec du matériel inopérant et inefficace pur lutter contre les flammes», déclarent-ils.

Accusant les responsables de l’unité de la Protection civile de Tolga de faire dans l’insouciance professionnelle et condamnant une telle nonchalance et de tels comportements «inacceptables et indignes» d’un service public dévoué à la sécurité des personnes et des biens, les pétitionnaires demandent l’ouverture d’une enquête approfondie pour, selon eux, «déterminer les causes de ce laxisme mettant en danger la vie des personnes et la sécurité des biens».

Munis d’un rapport final mettant en cause les secouristes pour leur lenteur d’intervention et le matériel obsolète utilisé pour combattre le feu, ils entendent faire valoir leurs droits auprès des autorités compétentes et réclamer «des indemnisations pour les immenses pertes qui (nous) ont été occasionnées à cause des défaillances de l’unité d’intervention de la Protection civile de la ville de Tolga», soutiennent-ils.


Hafèdh Moussaoui