L’association a projeté une journée de lecture collective, le 16 avril, sur les places et jardins publics dans le but d’ancrer chez les plus jeunes le goût de la lecture et en faire des lecteurs assidus.
Fondée en 1995 et ayant pour mission première la promotion et l’encadrement d’activités socioculturelles aux profit d’enfants souffrant de handicap physique, d’une situation familiale problématique ou d’un environnement social inadéquat, l’association algérienne de la jeunesse cultivée, dirigée par Abdelmadjid Menassar, a procédé, avant-hier, à la salle des conférences de la maison de la culture Redha Houhou de Biskra, à l’installation d’un nouveau bureau local, qui sera confié à Chaouki Youbi.
Inscrit à l’ordre du jour de cette rencontre, la lecture du bilan des activités de cette association qui a organisé des séminaires sur différents thèmes, des journées culturelles, des expositions d’art plastique, des hommages à des personnalités de cercles professionnels telle que Assia Korichi représentante de l’Algérie lors du forum mondial pour la sauvegarde de l’environnement tenu au Brésil, ou Fattoum Lakhdari, directrice du CRSTRA de Biskra, des manifestations sportives et des opérations caritatives pour les enfants malades ou placés dans les centres de la DAS, a été suivi par la préparation du Congrès national des associations qui se tiendra au mois de mai prochain et qui sera consacré à l’étude des dispositions légales régissant le monde associatif national.
Evoquant dans son intervention les événements secouant ces dernières semaines les wilayas du sud du pays, le président de cette association, présente dans 30 wilayas, a affirmé son soutien aux revendications, qualifiées de «légitimes», des jeunes du Sud tout en s’élevant contre les parties qui veulent les utiliser à des fins politiques.
«Les jeunes ne font pas de politique. Ils veulent juste un travail et une vie décente dans leur pays. Il n’y pas de raison pour qu’une partie des richesses de leur région ne leur reviennent pas», a-t-il ajouté.
Pour le 16 avril, les membres de cette association ont planifié une journée de lecture pour tous. A cette occasion, de 150 à 200 enfants de Biskra seront conviés à des séances de lecture collective sur les places et les jardins publics.
L’objectif étant d’ancrer chez les plus jeunes le goût de la lecture et de leur expliquer tous les atouts pour devenir des lecteurs assidus et critiques des textes de toutes sortes.
A ce propos, après avoir rappelé qu’«un peuple qui lit ne mourra jamais de faim», Charaf-Eddine Choukri, trésorier de l’association algérienne de la jeunesse cultivée, a affirmé que l’Algérie, avec ses 15 minutes consacrées à la lecture par an et par habitant, est le pays où on lit le moins dans le bassin méditerranéen. Une aberration, selon lui, à laquelle son association tente de pallier avec les moyens du bord.
H. Moussaoui
Posté Le : 07/04/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: © Photo : El Watan ; texte: H. Moussaoui
Source : El Watan.com du lundi 1er avril 2013