Biskra

Biskra: Les AVC, «troisième cause de décès en Algérie»



Les participants à une journée de formation sur «la neurologie et l'accident vasculaire cérébral (AVC)», organisée jeudi au grand auditorium Omar-Assassi de l'université Mohamed-Khider de Biskra, ont appelé à la création «d'unités de soins spécialisées pour améliorer la prise en charge des patients atteints d'AVC».

Le Pr Dounyazad Basti, chef du service de neurochirurgie au centre hospitalo-universitaire (CHU) d'Oran, a indiqué, dans son intervention, que «le diagnostic de l'AVC et la prise en charge rapide du patient peuvent contribuer à lui sauver la vie».

Elle a souligné, à ce propos, que le «nombre élevé» de cas d'AVC, qui «touche désormais les adultes et les jeunes, et non plus seulement les personnes âgées, nécessite des unités spécialisées où des médecins et des infirmiers doivent prendre en charge le patient dans un délai ne dépassant pas 4 heures et demie».

Considérant que les AVC représentent «la première cause d'invalidité et la troisième cause de décès en Algérie», cela nécessite également un personnel médical et paramédical qualifié, ayant reçu une formation spécialisée, pour diagnostiquer le mal avec précision et fournir un traitement rapide et efficace afin de sauver la vie du patient», a-t-elle ajouté.

De son côté, le Dr Radhia Ait Chaalal, du service de radiologie du CHU de Bab El Oued, à Alger, a souligné que l'établissement d'un diagnostic précis à l'aide d'équipements radiologiques modernes, pour s'assurer qu'une personne ayant subi un AVC n'est pas atteinte d'autres maladies, «constitue une étape importante dans la prise en charge de cette pathologie, avec administration d'un traitement approprié avant la survenue de complications». Le Dr Okba Hassani, membre du bureau national du Syndicat national des praticiens de santé publique, a déclaré que le nombre croissant de cas d'AVC, qui ne concerne plus seulement les personnes âgées, et ses «graves complications» telles que l'invalidité, la paralysie et les difficultés d'élocution», appelle à «des efforts concertés pour prendre en charge les cas d'artères obstruées, supprimer le risque et éviter l'invalidité et ses conséquences , grâce à la présence d'unités de santé où le patient peut s'y rendre dans les plus brefs délais».

Cette journée de formation, organisée par le bureau de wilaya du Syndicat national des praticiens de santé publique, en coordination avec la direction de la santé, la Société algérienne de neurologie et l'université Mohamed-Khider de Biskra, a réuni plus de 250 médecins venus de différentes régions du pays.




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