Suite au tollé médiatique et au mécontentement des citoyens de Biskra suscités par la décision de la wilaya (El Watan du 27-08-2016) d’impliquer l’agence foncière dans la gestion du jardin public du 5 Juillet 1962 (J’nen beylek) en lieu et place de la municipalité qui en a toujours eu la responsabilité, une réunion de travail chapeautée par le chef du cabinet du wali s’est tenue, hier matin avec la participation de toutes les parties concernées par cette affaire, à savoir les directeurs du Domaine public, de l’environnement, de l’Agence foncière, des forêts, du cadastre ainsi que le maire et le chef de la daïra de Biskra.
«L’objectif premier des pouvoirs publics est de protéger et de sauvegarder cet inestimable espace vert qu’est J’nen Beylek. Après avoir constaté qu’il avait besoin d’un véritable plan de réhabilitation du fait de son état de dégradation avancée et l’incapacité de l’APC à assurer correctement sa surveillance et sa prise en charge effective», a précisé le chef du cabinet s’exprimant au nom du chef de l’exécutif de la wilaya.
Ce à quoi le maire de Biskra a réitéré son désir de garder la gestion de cet espace de verdure sans pareil avec l’aide de la direction de l’environnement, laquelle a déjà participé à une opération de réhabilitation de ce jardin public pour une enveloppe budgétaire de 30 millions de dinars et qui en lancera incessamment la seconde tranche de 40 millions de dinars en coordination avec l’APC.
Celle-ci garde ainsi la gestion de J’nen Beylek, mais elle devra faire acte d’ingéniosité, de persévérance et de professionnalisme pour redonner à ce jardin historique son lustre d’antan.
Hafedh Moussaoui
Posté Le : 29/08/2016
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: El Watan ; texte: Hafedh Moussaoui
Source : elwatan.com du lundi 29 août 2016