Pour la troisième année consécutive, les étudiants et étudiantes de 3e année en génie urbain de l’Institut de gestion et techniques urbaines de l’université Constantine 3, ont effectué, la semaine dernière, une visite au jardin historique du 5 juillet 1962 (J’nen Beylek) de Biskra pour découvrir ce joyau botanique dont peu de villes algériennes peuvent se targuer d’en posséder l’équivalent.
Accompagnés de leurs encadreurs, les visiteurs ont été chaleureusement accueillis par les membres de l’Association Biskra la Verte (ABV) laquelle se démène depuis des années pour la préservation et le développement de cet espace vert renfermant des espèces animales, dont une multitude d’oiseaux et des espèces végétales rares, rustiques, exotiques et endémiques formant un tout harmonieux pour le bonheur des amoureux de la nature.
Inscrite dans le cadre d’un module incluant un stage pratique sur les jardins en milieu urbain et les ateliers de restauration et de réhabilitation des espaces verts, «cette visite des universitaires est en passe de devenir une escale obligée pour leur formation», a relevé Hamoudi Hayouni, président de l’ABV lequel n’a pas été avare en explications techniques pour identifier les espèces plantées et montrer leurs provenances, sauver les vieux arbres, réaliser des opérations de greffage et de marcottage, irriguer les planches, élaguer, préparer une pépinière et agir auprès des autorités locales et du grand public pour les sensibiliser sur l’importance des espaces verts dans l’environnement urbain.
«Je suis éblouie par la beauté de ce jardin plus que centenaire dont la composition est géniale. Je ne savais pas que Biskra avait un espace vert aussi resplendissant. Pour ma thèse de fin de cycle, je vais choisir un thème lié au sauvetage des espèces végétales en danger et je le prendrai pour objet d’études pour revenir à Biskra. Je remercie tous les membres de l’AVB qui nous ont reçus, guidés et fait découvrir cette richesse botanique et la manière de la préserver des aléas du temps et de la dégradation induite par les comportements humains», a confié une étudiante de Constantine aspirant à devenir une paysagiste et une ardente écologiste.
Photo: Ce joyau botanique demeure l’une des fiertés de la ville
Hafedh Moussaoui
Posté Le : 24/06/2021
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Hafedh Moussaoui
Source : elwatan.com du 5 juin 2021