Depuis quelques mois, les travailleurs de l’Unité Grues de Béjaïa (UGB), qui dépend de l’Entreprise nationale de matériel de travaux publics (ENMTP) dont le siège social est à Aïn Smara, ne cessent d’interpeller les pouvoirs publics afin de stopper le processus de ce qu’ils appellent "le bradage" de leur unité.
Celle-ci est en voie d’être cédée à la SARL AGCM, une société de fabrication de cabines sahariennes, qui aurait devancé, dans le cadre de la privatisation, l’offre du groupe Cevital.Ce qui pose apparemment problème est le fait que le repreneur, jugé inéligible à la reprise " du fait qu’il ne possède pas de matériel de production si ce n’est un hall loué " à l’UGB pour la fabrication de ses cabines. A cette même UGB il est lié par un contrat de sous-traitance dont l’une des clauses, concernant l’approvisionnement en pièces primaires, n’a pas été respectée. La section syndicale de l’UGB indique, par ailleurs, que ce repreneur potentiel a déjà démontré son incapacité à faire face aux créances détenues aussi bien par l’UGB que par d’autres fournisseurs. Des créances qui ont fait l’objet de plusieurs mises en demeure mais qui demeurent à ce jour impayées, selon le syndicat de l’entreprise. Syndicalistes et travailleurs sont donc unanimes à s’étonner qu’une " petite " SARL qui ne semble pas avoir les reins assez solides et les qualités requises puisse prétendre reprendre la maison qui l’héberge et pour laquelle elle sous-traite. En bref, ce n’est pas tant la privatisation en elle même qui pose problème mais le repreneur. Devant les nombreux griefs retenus par les employés à l’encontre du repreneur, au sein de l’UGB, on crie haut et fort que le seul but décelé derrière cette privatisation " hasardeuse " est l’accaparement de l’assiette foncière de cette unité qui s’étale sur une superficie de 78611 m². Les travailleurs appréhendent de ce fait le sort qui leur sera réservé si cette privatisation, par ailleurs initiée et pilotée par la SGP EQUIPAG et qui serait au stade de finalisation, se concrétise. Le syndicat dénonce aussi le fait qu’il n’a pas été associé à cette décision, ce qui va à l’encontre de la résolution n°6 portant sur l’ouverture du capital qui insiste sur la consultation du partenaire social. Le syndicat s’étonne également que l’option de la reprise de l’entreprise par les salariés, envisageable autant que la privatisation, n’ait pas été proposée. Avec un effectif de 158 employés, la SNMTP/UGB qui a démarré en 1974 sous l’appellation de " SN Metal " est la seule entreprise de fabrication de grues en Algérie. Outre les grues à tour et à montage rapide, l’usine fabrique des rétrochargeuses sur pneumatiques, des passerelles tractées pour avions, des chariots porte-bagages, des silos à ciments et des bennes à béton. Dans le courant des années 90, l’unité de Béjaïa a bénéficié d’un transfert technologique avec la société française Potain de réputation mondiale. Aujourd’hui et au terme d’un redressement interne, la société est assainie financièrement et son carnet de commande est plein. C’est, paradoxalement, ce moment d’embellie que choisissent les pouvoirs publics pour procéder à sa privatisation alors que des sociétés étrangères de grande renommée ont manifesté leur intérêt pour concevoir un mode de partenariat adéquat. Du côté d’AGCM, une société mixte en construction modulaire, on affiche une prudente réserve. Joint par téléphone, son directeur, M. Djakrif Brahim, affirme que tant qu’il n’y a pas de notification officielle, il ne peut faire de commentaires sur cette privatisation. " Nous avons fait une offre par voie légale, comme d’autres d’ailleurs. On nous a demandé un complément d’informations et on l’a fourni. C’est tout ce qu’on peut dire pour le moment ". Par ailleurs, il ne reconnaît pas avoir de créances auprès de l’ENMTP : " nous n’avons pas de créances à part ce qui concerne les factures litigieuses. Nous avons des factures, certes, mais leurs délais ne sont pas dépassés. Nous sommes depuis 2004 en très bons termes de partenariat avec l’ENMTP. Nous sommes un bon client et on travaille bien ensemble ". Créée en 2004, l’AGCM est associée au français Jipé, leader européen dans la construction modulaire. La société possède une direction générale et commerciale à Alger, une unité de production à Béjaïa où se trouve le siège social et une autre unité à Skikda. Entre autres produits, leur gamme comprend les cabines sahariennes, les blocs administratifs et les chalets pour habitation. En gros, les deux unités que possède l’ENMTP, en l’occurrence, celle de Béjaïa et puis celle d’El Harrach qui fabrique des Dumper et des bétonnières sont à privatiser. Les complexes Pelles Grues de Aïn Smara ainsi que le complexe Compacteurs et Compresseurs sis dans la même zone industrielle chercheraient, quant à eux, des partenaires.
Je travail montage de grue atour
abdi rabah - Je travail montage de grue atour - alger, Algérie
22/05/2015 - 258913
bonjour
je me demande si vous pauvez m'envoyer une facture proformat d'une grue 1020
c mon téléphone : 0670456929
belghali hamza - grutier - chlef, Algérie
29/01/2015 - 238593
si la privaition se concretise sa sera une bonne chose pour commander une grue il faut payer cache et attendre 6 mois il vaut mieu privatiser et ne pas sous estimé les algerien car si etait une entrprise etranger on ouvre nos bra alors en doute sur la capacité des algerien
morsi mohamed - boudouaou, Algérie
22/01/2012 - 25930
bonjour
je tiens a preciser que la privatisation d'une entreprise se negocie.
d'abord assurer le patimoine et l'exercice de cette derniere,etant encien cadre de cette unite je vous informe que l'UGB detient un potentiel technologique enorme en matiere de materiel de leva ge et manutention.
bon bref! si le condidat qui se presente est pres a assurer l'emploi et la continuite de l'exercice qu'il soit le bien venu, mai si c'est juste pour le terrain ; je regrette ! le gouvernement doit doit assurer son entierre responsabilite.
la privatisation s'envisage pour la continuite economique et non pour le bradage d'un secteur bien riche et mettre le monde au chomage et encore avoir avoir sur les bras d'autres necessiteux ; pas ce qui manque en algerie.
le monde actuel combat la crise economique pour assurer l'existanece du consomateur afin d'assurer la continuite je dirais bien de la vie.
pour terminer j'affiche serieusement mon mefie a la rigueur dont l'abondant de cette unite est malheureusement exprime.
pret a combattre pour la sauvegarde de la justice.
merci et bonne chance.
hocine ikni - autonome - montreal
22/12/2008 - 2385
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Posté Le : 12/02/2007
Posté par : hichem
Ecrit par : Djamel Alilat
Source : www.elwatan.com