Béjaia - Revue de Presse

Salim Merabet L’altruiste de Béjaïa



Salim Merabet L’altruiste de Béjaïa
Publié le 03.06.2024 dans le Quotidien l’Expression

C’est un homme dévoué à l’action culturelle et charitable à souhait en matière de solidarité agissante.

Il est le digne fils de la sainte ville de Yemma Gouraya. Par ses initiatives pour l'action culturelle et de solidarité, il gagne désormais le titre de «L'altruiste» de Béjaïa, la mythique ville aux 99 saints. C'est un homme dévoué à l'action culturelle et charitable à souhait en matière de solidarité agissante. Il aura marqué la scène artistique même après le mois de Ramadhan. Puisque il ne s'est pas arrêté avec la fin de ce mois sacré. Il est altruiste, parce qu'il le fait de sa propre volonté, avec ses propres moyens sans solliciter l'aide d'aucune autre partie. Il est à la fois intéressant et désintéressé puisqu'il n'attend rien de retour. Pourtant, ça ne date pas d'aujourd'hui son dévouement à l'action culturelle et de solidarité. Mais c'est surtout durant cette année qu'on fait parler de lui sans l'avoir demandé ni l'avoir voulu, mais plutôt avec le concours des circonstances qui l'ont fait sortir au- devant de la scène, malgré lui.
En effet, ce sont les circonstances liées au sacré mois de Ramadhan dernier, dans son volet relatif à l'animation artistique des soirées ramadhanesques, les qaâdate Chaabies notamment. Lui le mélomane et l'adepte du chaâbi, établie à l'étranger, en France plus exactement, revient souvent à sa ville natale, surtout en mois de Rramadhan, marqué par un vide culturel en animation des soirées ramadhanesques.
Lequel vide l'a interpellé au plus profond de son âme. Du coup il prend le taureau par les cornes afin d'y remédier, lui le précurseur des soirées chaâbies initiées au début des années 2000 à la placette de Sidi Souffi et au café Boulouiza.
En effet, avec ses deux amis et complices, Rachid Aïzel et Mouloud Bouskoura, ils sont les précurseurs en la matière.
Une louable initiative qui a eu un effet boule de neige en gagnant d'autres quartiers du chef-lieu à l'instar de Ighil El Bordj, El Qods, Ighil Ouazoug, Ihaddaden... entre autres. Mieux, ça a même touché d'autres communes Tala Hamza, Oued Ghir, El Kseur,...etc.
Son nom restera gravé à jamais dans la mémoire collective bougiotte. Tout simplement, par le fait qu'il est venu en aide à sa ville plongée dans un désert culturel durant le mois de Rramahan dernier en raison d'un entêtement sans précédent en matière de blocage des subventions destinées justement à l'animation culturelle et artistique. C'est plutôt l'appel du coeur, et le plaisir de faire et la joie de vivre ensemble qui l'ont poussé à prendre l'initiative d'animer les soirées ramadhanesques. Mieux, il aurait pu faire plus sans cette autorisation exigée des autorités locales sous l'égide d'une association culturelle.
Du coup, il devient, malgré lui, incontestablement le sauveur des soirées ramadhanesques du mois de Rramadhan 2024. «Je me fais plaisir d'abord, en retrouvant l'ambiance d'antan qui régnait dans ma ville, d'une part et sa procure de la joie en partageant ces moments avec mes amis, mes proches, mon entourage et mes concitoyens d'autre part» nous dira l'altruiste de Béjaïa. Ses actions ne se sont pas limitées au volet relatif à l'animation culturelle, elles ont été épaulées par d'autres actions de solidarité, à l'instar du grand hommage à cheikh Mourad Zidiri, stoppé net, par sa maladie, dans son éclosion en maître incontestable de chaâbi dans son style «ankaoui», en démontre le premier prix arraché haut la main lors du festival national de la chanson Chaâbie dans sa 5eme édition en 2010.
Un homme à juste titre et à la hauteur de la réputation de cheikh Mourad.
La toute dernière action, de Salim Merabet, s'est concrétisée la semaine dernière, organisée à l'hôtel Atlantis au profit des enfants aux besoins spécifiques, en attendant d'autres actions à l'avenir. Comment ne pas reconnaître sa contribution, son aide et collaboration. Il est de notre devoir aujourd'hui, de lui rendre hommage, lui qui n'aime pas les hommages ni les gloires... juste le plaisir de faire plaisir...
Tout est à votre honneur Monsieur Salim Merabet, vous, qui ne voulez être que celui par qui l'ambiance, la joie et la bonne humeur arrivent. Bonne continuation.
Que Dieu vous bénisse.

Boualem CHOUALI



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