MOSQUÉE DE SIDi-EL-MOUHOUB À BÉJAÏA : Les minarets risquent l’effondrement à tout moment

Les minarets de l’historique mosquée de Sidi-El-Mouhoub risquent à tout moment l’effondrement, en raison d’un incendie qui s’y était déclaré le 13 décembre, détruisant davantage les lieux.

Suite à quoi, les membres de l’Association pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine culturel de la ville de Béjaïa ont lancé un appel dans une déclaration remise à la presse.

Dans leur document, les membres de l’association ont rappelé avec regret que ce monument historique se trouvait déjà avant cet incendie dans “un état de délabrement avancé”, accentué par les “problèmes d’étanchéité, de fragilisation des minarets, de la dégradation avancée de la coupole, par les modifications internes anarchiques, etc.”.

Les autorités en charge de la sauvegarde du patrimoine historique devaient procéder, en urgence, à la fermeture de la mosquée de Sidi-El-Mouhoub, a-t-on déploré, afin de prendre en charge de manière effective les problèmes recensés.
Malheureusement, rien n’a été fait jusqu’à ce que survienne l’incendie dévastateur du mercredi 13… décembre.

Devant cet état de fait, les membres de l'association ont réitéré leur demande pour une prise en charge urgente et sérieuse de la mosquée à travers, notamment, le lancement d’une expertise à la hauteur du monument et de son passé ; et à l’adresse des autorités politiques, situer et définir les responsabilités, notamment entre les différentes directions concernées, à savoir les affaires religieuses et des waqfs, l’urbanisme et la construction et enfin la direction du patrimoine au sein de l’APC de Béjaïa.

Celles-ci sont vivement interpellées pour prendre en charge les problèmes rencontrés au niveau de la mosquée, plus singulièrement celui concernant les minarets qui risquent l’effondrement à tout moment.

Les membres de l’association n’ont pas manqué de mettre en garde les autorités locales pour mener à bien ce projet de réhabilitation et de prévenir un autre scénario semblable à ceux inhérents à la Casbah et à l’ancien palais de justice.

Et pour mener à bien ce projet, les membres de l’association ont, d’ores et déjà, proposé leurs service, et se sont déclarés tout à fait disposés à participer activement à cette noble tâche.

OUYOUGOUTE M.