Marié, père de quatre enfants, Saïd SADI, psychiatre de formation, est né dans une famille de paysans pauvres le 26 août 1947 à Aghribs, en Kabylie. C’est dans ce village soumis aux rigueurs de la guerre qu’il passe son enfance.
L’école y est transformée en caserne. En mars 1959, des militaires annoncent triomphalement la mort du Colonel Amirouche. Les véhémentes dénégations du jeune Saïd SADI lui valurent de visiter le cachot. Il s’était déjà fait remarquer une première fois en refusant d’agiter le drapeau français distribué aux écoliers pour accueillir le Préfet de Haute-Savoie.
1968 : Etudiant en médecine à l’Université d’Alger, il participe activement, dans des regroupements échappant au contrôle du Parti unique, au renouveau culturel algérien (théâtre, émissions radios, cours de Mouloud Mammeri, etc...). Il connaîtra alors diverses tracasseries de la part des autorités.
1975 - 1977 : Service National à Sidi-Bel-Abbès.
1978 : Il conclut une alliance avec Aït-Ahmed au nom d’un groupe de militants du Mouvement Culturel Berbère et réanime le FFS dont il prend la direction pour l’intérieur du pays. Il exerce alors comme médecin à l’hôpital de Tizi-Ouzou.
1980 : Principal animateur du Printemps Berbère, le Dr Saïd SADI et ses camarades préfèrent agir, par souci d’efficacité, au nom de comités ad hoc plutôt que sous le sigle du FFS.
7 Avril 1980 : C’est à son initiative que sera organisée la manifestation du 7 Avril 1980 à Alger.
16 Avril 1980 : C’est encore lui qui est l’auteur de l’appel à la grève générale du 16 avril 1980 première du genre depuis l’indépendance et qui paralysa toute la Kabylie. Par ces deux actions, il inaugure la lutte pacifique contre la dictature, en rompant ainsi avec les traditions de violence qui étaient jusque-là inhérentes au combat politique en Algérie.
20 Avril 1980 : Arrêté, il est déféré devant la Cour de Sûreté de l’Etat.
26 Juin 1980 : Sous la pression de la mobilisation populaire, il est remis en liberté provisoire avec les autres détenus déférés devant la Cour de Sûreté de l’Etat. Le procès n’aura jamais lieu.
Août 1980 : Il participe aussitôt au séminaire de Yakouren au cours duquel est élaboré un dossier sur la question culturelle en Algérie.
Septembre 1981 : Militant sans cesse pour les libertés publiques, il est la cible des services de répression. Arbitrairement muté à Khenchela, dans les Aurès, suite à un appel à la grève, il refuse de rejoindre son poste et reste sans travail durant une année et demie. Il réintégrera sa place grâce à la solidarité du corps médical.
Début 1982 : A l’état latent depuis un an, des divergences avec Hocine Aït-Ahmed apparaissent sur la conception de la lutte à mener. Privilégiant l’action sur le terrain, il quitte le FFS, suivi de la quasi-totalité du groupe de militants du mouvement culturel qui militaient dans ce parti.
Il anime la revue semi clandestine Tafsut paraissant en Algérie.
1983 : Premiers contacts en vue de la création de la Ligue des droits de l’Homme. Homme d’action mais aussi observateur avisé de notre société, le Dr Saïd SADI a eu une vision prémonitoire de l’évolution du pays, comme en témoignent ces propos parus dans Tafsut n°7 en juin 1983 :
Le paysage socioculturel du pays a été littéralement bouleversé par la courbe démographique notamment. Les hommes, les habitudes, les aspirations et les besoins ne sont plus les mêmes ; la structure, elle, reste invariable. Alors fatalement ce sera le choc. Comme on n’a ni la capacité ni la volonté de s’adapter on essaie de raccommoder, mais le replâtrage craque aussitôt. [...] Il y a maintenant inadéquation système/société. Les contradictions s’amoncellent, le discours s’use.
[...] Et quand on arrive à ce stade, tout pouvoir, quelle qu’en soit la nature, est tenu de composer : intelligemment ou dans la violence.
Sur les facilités accordées de facto au courant intégriste par un système à parti unique et qui a, de surcroît, opté pour l’islam religion d’Etat, il ajoutait ceci : Autant il est difficile à notre mouvement de se retrouver ne serait-ce que physiquement, autant cette tendance [les intégristes] trouve, chaque vendredi que Dieu fait, un lieu de réunion organique au niveau des mosquées.
10 février 1985 : Il est enlevé au tribunal de Tizi-Ouzou alors qu’il venait apporter son soutien à des fils de Chahids (orphelins de guerre) qui devaient être jugés ce jour-là. Il sera libéré au bout d’une semaine avec ces mêmes fils de chahids.
Son activité politique pacifique l’amène naturellement à être le pivot autour duquel se constituera la première ligue algérienne des droits de l’Homme (1983-1985).
21 août 1985 : Le Dr Saïd SADI, arrêté comme membre fondateur de la ligue, sera déféré une nouvelle fois devant la Cour de Sûreté de l’Etat.
17 décembre 1985 : Comparution devant le Cour de Sûreté de l’Etat. Lors de son audience devant la Cour le 17 décembre 1985, il dénonce la faillite de la gestion du FLN qui a engendré une inquiétante déliquescence sociale :
Pourquoi voudriez-vous que l’Algérien se mobilise lorsqu’on lui demande précisément de s’effacer ?
Pourquoi voudriez-vous qu’il fasse le moindre effort, quand il constate que, depuis le niveau de sa commune, les gens chargés de le représenter sont toujours désignés parmi ces militants `` engagés, intègres et compétents ", c’est-à-dire les individus les plus honnis de la communauté, qui disparaissent de la scène une fois leur magot fait ?
Pourquoi la jeunesse suivrait-elle, quand on sait qu’en 1981 déjà et pour la seule tranche d’âge allant de 16 à 19 ans, 1.200.000 des siens étaient dans la rue ? Ni dans le circuit scolaire ni même occupés par le Service National [...]
Qui réfléchit et produit sur le blocage de notre société ?
Qui s’interroge sur les causes réelles de l’ascension fondamentaliste et de ses évolutions ?
Parlant des risques d’explosion sociale que le pouvoir s’entête à nier, Saïd SADI lancera : `’le jour où il faudra tirer sur la foule, car on y arrive, (vous) l’ordonnerez en toute bonne conscience ! `’.
Au terme de ce procès, Saïd SADI est condamné à la peine la plus lourde rendue dans ce jugement : trois ans de prison ferme et cinq mille dinars d’amende. Il est incarcéré dans le très rigoureux pénitencier de Tazoult-Lambèse.
Pendant sa dernière détention (1985-1987), et dans des conditions extrêmement pénibles, Saïd SADI s’occupe à achever ses études de spécialité en psychiatrie. En juin 1986, il passe les épreuves en prison et termine major de promotion. Six mois après, sur injonction des services de sécurité, l’examen est invalidé par le ministère de la santé. Deux années plus tard, libéré, il reprend les mêmes études et se voit consacré de nouveau major de promotion.
Avril 1987 : Après de nombreuses protestations des organismes humanitaires et presque deux années de prison, il est libéré avec les derniers membres de la ligue encore détenus, par une grâce présidentielle.
Année 1988, il active pour la mise en place de la première section de Amnesty International qui sera présidée par le professeur Bencheikh.
Octobre 1988 : Avec trois de ses camarades, il appelle à la tenue des assises nationales du Mouvement Culturel Amazigh.
9 et 10 février 1989 : Tenue des assises du Mouvement Culturel Amazigh qui se terminent par la création du RCD (Rassemblement pour la Culture et la démocratie). Le Dr. Saïd SADI est élu à sa tête au poste de Secrétaire Général.
Les résolutions adoptées par l’assemblée plénière revendiquent :
Le pluralisme politique non encore officiellement adopté,
L’abolition du Code de la famille qui instaure la discrimination entre les sexes,
La réhabilitation officielle de l’identité algérienne dans sa triple dimension amazigh, arabe et musulmane. La prise en compte de la francophonie qui doit être considérée comme un enrichissement et non comme une aliénation,
La liberté syndicale afin de garantir une réelle justice sociale en même temps que la modernisation de l’économie qui doit intégrer la liberté d’entreprise,
Enfin, pour la première fois en Algérie, un parti politique fait de la séparation des champs politiques et religieux un des fondements de la démocratie.
Rapidement, ces revendications finissent par constituer le cœur des programmes du courant démocratique.
12 Juin 1990 : Elections municipales. Le RCD enlève 87 communes avec 160 000 voix, mais les intégristes qui avaient bénéficié du monopole de la parole dans plus de dix mille (10 000) mosquées et du contrôle du système éducatif avec le FLN pendant trente ans, s’assurent la mainmise sur près de 900 communes sur les 1 541 existant.
26 Décembre 1991 : Le premier tour des élections législatives aboutit à un raz-de-marée intégriste. Dans ce scrutin marqué par une forte abstention (42%), le camp démocratique divisé, réalise moins de un million de voix.
De tous les nouveaux partis, le RCD est le seul à émerger avec 200 000 voix. Les intégristes obtiennent près de 4 millions de voix, le F.I.S. totalise 24% des électeurs inscrits. Sûrs de leur fait, les dirigeants du F.I.S.
multiplient déclarations et communiqués dans lesquels ils affirment leur détermination à appliquer la chari’a, annoncent la fin de l’alternance et des élections, l’instauration de tribunaux islamiques et invitent les Algériens à changer leurs habitudes vestimentaires et alimentaires.
Un affolement général s’empare de la population. On parle de boat-people en Méditerranée. Des pays limitrophes menacent de fermer leurs frontières. Le leader du F.I.S. d’alors clame que chaque bateau d’Algériens qui quitte le pays sera remplacé par deux bateaux de fidèles Soudanais.
Dans ce climat de panique généralisé, le Dr Saïd SADI lance un appel solennel à l’interruption du processus électoral : `` Je ne veux pas aller à l’enterrement de mon pays " dira-t-il (30 décembre 1991). Un instant désorientés par cet appel, nombreux sont les citoyens qui finissent par s’y rallier.
L’appel sera entendu par les plus hautes autorités. Un Haut Comité d’Etat (HCE) est mis en place (14 janvier 1992), Mohamed Boudiaf en assure la présidence après un exil de trente ans. Le Dr Saïd SADI aura plusieurs tête-à-tête avec lui. Après l’assassinat du Président Boudiaf (29 juin 1992), le désespoir gagne les cœurs. La classe politique démissionne, des responsables quittent le pays.
Décembre 1992 : C’est dans ce contexte de démission généralisée que le Dr Saïd SADI, resté parmi les siens dans cette tourmente, fait ses propositions à la Nation dans sa ’’Plate-forme pour l’Algérie républicaine’’.
10 Novembre 1993 : Il lance un appel à la tenue des Etats Généraux des patriotes républicains dans lequel il écrit : `` La République, pour nous, c’est la garantie des droits et des chances pour les plus humbles. "
25 Novembre 1993 : Cinq mille cadres, syndicalistes, anciens maquisards, entrepreneurs répondent à cet appel et créent le Mouvement Pour la République (MPR).
Fin 93 - début 94 : Comme Président du MPR, il anime des meetings à travers tous le pays : à Annaba, dans la salle même où le Président Boudiaf a été tué, à Oran, à Constantine, comme à Hassi-Messaoud, il rencontre à chaque fois un accueil populaire chaleureux.
Saïd SADI dans une campagne de proximité, en 1997, à Alger.
Peu formés à l’action militante, les adhérents à ce mouvement tombent sous les balles intégristes. Le S.G. du M.P.R. échappe miraculeusement à un attentat, deux cadres furent assassinés à Annaba, un autre manque de se faire enlever de son domicile.
La dynamique de mobilisation enregistrée les premiers mois a dû être freinée dans la tourmente de l’année 94-95 pour préserver la vie des membres du M.P.R., entraînant, de fait, un gel volontaire, des activités de cette formation.
21 Mars 1994 : Devant la barbarie des assassinats intégristes qui prennent pour cibles non les barons du système mais tous ceux qui refusent de se soumettre à l’ordre intégriste : femmes, syndicalistes ou militants de l’opposition démocratique en général et face à l’incapacité de l’Etat d’assurer la sécurité des citoyens, Saïd SADI lance un appel à la résistance.
29 Juin 1994 : Lors de la marche organisée à Alger à l’appel du MPR, l’attentat à la bombe qui visait Saïd SADI fait deux morts et 71 blessés.
1994 - 1995 : A travers tout le territoire national, Saïd SADI rend visite à plusieurs comités de résistance, il se rend notamment à Zbarbar, fief des GIA.
11 Septembre 1995 : Saïd SADI se porte candidat à l’élection présidentielle de novembre 1995. Malgré une fraude en faveur du candidat de l’armée Liamine ZEROUAL, malgré les manipulations opérées dans la nuit du 16 novembre, Saïd SADI obtient un million deux cents mille voix, ce qui représente près de deux fois le total des suffrages recueillis jusque-là par tous les partis démocrates.
Juin 1997 : Saïd SADI , tête de liste, est élu député d’Alger où le RCD remporte 15 des 24 sièges à pourvoir. Seuls 4 sièges lui seront restitués. Toute la presse algérienne s’accorde à dénoncer une fraude qui a d’abord affecté le RCD.
23 octobre 1997 : Aux élections locales, la fraude s’amplifie et disqualifie, devant les opinions algérienne et étrangère, le scrutin. Dès le 24 octobre, Saïd SADI prend la tête d’une manifestation à Alger, lançant ainsi la fameuse protesta d’Alger. Des dizaines de milliers de manifestants relaient l’initiative appuyée par d’autres partis et occupent, en octobre et novembre, les rues de la capitale pendant trois semaines.
Comme pour la présidentielle de novembre 1995, les élections législatives de juin 1997 montrent que dans l’importante communauté émigrée, où la fraude est moins aisée, le RCD arrive en tête dans la plupart des circonscriptions.
Février 1998 : Saïd SADI est élu président du RCD par mille deux cents délégués réunis à l’occasion du deuxième congrès du Rassemblement. Cette rencontre a inauguré une nouvelle pédagogie en ouvrant toutes les séances à la presse nationale et étrangère, ainsi qu’à la quasi totalité des chancelleries présentes à Alger et à l’ensemble des délégations étrangères.
Décembre 1998 : A la veille de l’élection présidentielle anticipée de 1999 et devant la pléthore des représentants du régime en place depuis 1962, la candidature de Saïd SADI apparaît comme celle de l’espérance démocratique.
En cette période de confusion, la constance et la justesse de ses positions politiques ont fait de Saïd SADI un repère.
Une lutte de longue date contre la dictature du parti unique payée par des années de prison et son combat contre l’intégrisme, mené à l’intérieur du pays, font de Saïd SADI, homme de conviction et étranger à la génération qui a mené le pays à la faillite, le candidat naturel de l’opposition démocratique.
Face à l’impasse algérienne, il apparaît, désormais, comme le recours pour l’Algérie républicaine et démocratique.
Février 99 : Saïd SADI prend contact avec la plupart des candidats pour leur proposer d’exiger, ensemble, des garanties juridiques et administratives à même de respecter et de protéger l’expression électorale des citoyens, notamment la révision de la loi électorale, la présence en nombre suffisant d’observateurs étrangers, le dépouillement quotidien des bulletins des émigrés dont le vote s’étale sur 4 jours ..., etc....
Chacun supputant que la fraude lui sera favorable, les candidats, tous issus du système FLN, refusent.
Mars 99 : Pressé toujours par les citoyens de se présenter à l’élection présidentielle anticipée du 15 avril, Saïd SADI préfère appeler au boycott du scrutin, jugeant qu’il n’offre aucune garantie de crédibilité.
Avril 99 : L’appel du Dr SADI au boycott rencontre un grand écho chez les citoyens, en particulier dans l’émigration.
Septembre-Décembre 1999 : Devant la décision du Président Abdelaziz BOUTEFLIKA d’ouvrir les chantiers de l’éducation nationale, du code de la famille, de l’administration, de l’économie, de la justice et, après de larges et longs débats au sein du Rassemblement, le Dr SADI annonce la participation du RCD dans le gouvernement où il se voit confier deux portefeuilles ministériels.
Janvier 2001 : Après une année de participation du RCD au gouvernement et devant le recul accusé par le programme des réformes, la confusion caractérisant la décision d’Etat, l’absence de concertation de la part du Président de la République, le Président du RCD Saïd SADI déclare dans une interview, au quotidien « le Soir d’Algérie » :
« Les dix premières mois du mandat présidentiel ont constitué une amorce que de nombreux acteurs politiques et socio-économiques nationaux et autres observateurs étrangers avaient considéré comme un élan salutaire à bien des égards... Le refus de consulter et d’informer ou les tentations bonapartistes qui s’expriment à travers les mesures qui pèsent sur la presse ou la saisine abusive du Conseil Constitutionnel pour réduire les prérogatives du pouvoir législatif constituent des sources de tension dont il vaut mieux faire l’économie... »
« ...Nous vivons une période charnière qui termine un cycle lourd de notre histoire contemporaine. Il s’agit de se préparer à gérer, au mieux, la prochaine étape du destin de l’Algérie. »
Janvier 2001, de Casablanca : A la tête d’une délégation du RCD, Saïd SADI lance un appel à un Forum d’intégration Nord-africaine, lors de la rencontre des partis méditerranéens de gauche le 5-6-7 janvier, à Casablanca, au Maroc.
8-13 avril 2001 : Sur invitation des autorités de la République d’Afrique du Sud, Saïd SADI effectue une visite dans ce pays.
Longuement reçu par le Président Thabo M’BEKE, les dirigeants de l’ANC, du parti communiste et de la COSATU, premier syndicat d’AFS, le Président du RCD s’entretient par ailleurs avec des universitaires ainsi que les organisations de la société civile, notamment celles des Droits de l’Homme et la fameuse Commission Vérité et Réconciliation.
29 Avril 2001 : Suite à la répression sanglante infligé aux citoyens dans les wilayas de Tizi-Ouzou, Bougie et Bouira, le Président du RCD anime une conférence de presse, à Alger. Après avoir annoncé la convocation d’une session extraordinaire du Conseil National pour trancher sur la participation du RCD au gouvernement, il déclare : « Mon sentiment personnel profond est que nous ne pouvons rester dans un gouvernement qui tire sur la foule »
1ier Mai 2001 : A la sortie de la session extraordinaire du Conseil National qui prononce solennellement le retrait du Rassemblement du gouvernement, le président du RCD anime un point de presse où il appelle au « rassemblement des forces démocratiques du pays » pour trouver une issue à la crise non sans avoir rappelé que « le RCD a accompagné et encadré ce mouvement... en se souciant d’abord de la préservation des vies humaines ... » précisant à l’attention des familles des victimes de la répression que « les structures locales du RCD sont à leur disposition pour toute démarche, aide ou protection ».
29 Mai 2001 : Alors même que la Kabylie est au centre d’une tragédie sanglante, Said SADI écrit une lettre à Mr Hocine Ait Ahmed, Président du F.F.S. dans laquelle il réitère la disponibilité du RCD au rassemblement démocratique notant que « la synergie de notre engagement solidaire peut créer une dynamique républicaine populaire et pérenne historique dans la capitale et le pays ».
Dans la même missive, le Président du RCD réaffirme à M. Ait Ahmed : « ... il est toujours attendu de nous, de prendre acte des appels de l’Histoire présente et future... », précisant qu’il s’agit de « montrer des disponibilités nouvelles devant une dérive aux conséquences imprévisibles ... »
Cette lettre historique a été transmise après que le FFS ait décliné l’offre des partis du RCD et du P.T de participer à la marche du 31 Mai à laquelle il avait appelé. ( Pour de plus amples détails sur cet épisode, voir dans la rubrique « Archives » les bulletins Internet des mois de Mai et Juin 2001 ).
21 Juin 2001 : Avec les responsables d’autres formations et mouvements ( FD - CCDR - MDS - MLD et ANR ), Said SADI participe à la proclamation de la naissance de la Coordination des Démocrates Algériens. Ces responsables appellent « toutes les forces patriotiques et démocratiques à se joindre dès maintenant à cette entreprise de sauvegarde nationale ».
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Posté Le : 29/05/2011
Posté par : litteraturealgerie
Source : acb54.com