Biographie Abdelmalek Sayad est né en 1933 à Aghbala Sidi-Aïch en petite Kabylie, région berbère du nord de l'Algérie, troisième et unique garçon d'une famille de cinq enfants. Entré à l'école à l'âge de sept ans, il fait ses études primaires dans son village natale. Il continue sa scolarité au lycée de Bgayet (Bougie), puis fait une formation d'instituteur à l'école normale de Bouzareah à Alger. Il est ensuite nommé instituteur à l'école du quartier Barberousse dans la casbah d'Alger. Il poursuit enfin ses études à l'université d'Alger où il fait la rencontre de Pierre Bourdieu.
En 1963, il s'installe en France. D'abord vacataire au Centre de sociologie européenne de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), il intègre en 1977 le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), nommé Directeur de recherches en sociologie. Abdelmalek Sayad décède le 13 mars 1998.
SociologieEn sociologie, il renouvelle la question de l'immigration sur laquelle il va porter un double regard. Pour étudier cette question complexe, il va placer au cœur de son analyse l'émigré-immigré et ne va plus considérer ce dernier comme une force de travail mais comme « un fait social dans sa globalité ». Au cœur de son analyse, le sujet émigré-immigré va être au centre de deux systèmes :
Variables d'origines : caractéristiques sociales (aptitudes socialement déterminées dont le sujet est porteur avant l'émigration)
Variables d'aboutissement : ensemble des variables qui dans la société française vont détérminer le devenir du sujet. Il étudie le rapport entre deux sociétés et plus particulièrement l'influence de la colonisation de la France sur l'Algérie.
À travers ces trajectoires individuelles, Abdelmalek Sayad aborde le système dans sa globalité. Contre la présentation d'une immigration homogène soumise aux mêmes mécanismes, il met en exergue le fait qu'il peut y avoir différentes générations dans l'immigration.
Ainsi, sa sociologie du début des années 1970 vient en rupture avec les analyses sociologiques précédentes qui portaient un regard très déshumanisant sur l'immigré. Il va partir d'une double vision, diachronique (historique) et synchronique (présente) accordant ainsi une place primordiale à la colonisation et à la décolonisation de l'Algérie. Il apporte un regard humain sur la question délicate des migrations.
aghbala c 'est un beau village et la chose qui le le rend plus important c est bien ses intellectuels.Avec Monsieur Berritima on a appris a affronter le terrain (sociologie empirique )
louiza - doctorante - béjaia, Algérie
11/07/2012 - 35708
j'ai eu l'ocasion de visité la région natale de sayad, on n'a rendu hommage a sayad avec un groupe d'étudiants de l'université de bejaia ,département de sociologie ,accompagnie de notre professeur Mr berritima ,
on n'a assisté au témoinyage de ses proches ,sa soeur et es cousins ainssi que ses voisins........
lola melegim - étudiante - bejaia, Algérie
26/11/2010 - 8646
En 1933,naitre à Aghbala et avoir les capacités d'étudier est un miracle d'abord,et puis s'en suit la réussite.Da Abdelmalek SAYAD,athirham rebi,était la fierté d'une région,la sienne,ainsi que le nord de l'Afrique.Ses oeuvres relatent la réalité sociale,politque d'ici et ailleurs....Merci,Da Abdelmalek SAYAD,et repose en paix.....
saaoui mustapha - Chef d'entreprise - Timezrit (bejaia), Algérie
29/07/2010 - 5821
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Posté Le : 30/03/2008
Posté par : nassima-v
Source : fr.wikipedia.org