De Abranis junior à Belaïd Branis, le chanteur tente de rééditer l’exploit du mythique « Abranis », un groupe qui a connu un grand succès dans les années 70. Sur les traces de son père (Karim), Belaïd s’essaye au dur métier de la scène et de l’édition.
Il nous confie la dure réalité du showbiz, les difficultés que rencontre un jeune compositeur. Son premier album est l’aboutissement d’une quête riche en expériences qu’il a glanées au cours des multiples galas animés ça et là et qui l’ont conduit à Béjaïa où il obtint le premier prix au festival de la chanson amazighe amateur.
En reprenant le même groupe constitué de musiciens chevronnés, Belaïd enregistre son premier album qui sera vite épuisé sur le marché. Ce nouveau style qui tente de sortir la chanson kabyle de son ghetto folklorisé en essayant d’arrimer une poésie contemporaine aux sonorités universelles, s’est fait dans la douleur et l’impuissance de beaucoup de jeunes talents victimes d’un « showbiz » qui ne dit pas son nom.
« Avec le genre de musique que je fais, je ne trouve pas au studio les sons et mixages que je recherche », dira Belaïd. Pour son deuxième album qui sortira prochainement, il promet beaucoup de surprises. L’enregistrement à Béjaïa et la production en France où il compte aussi rééditer son premier album...
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Posté Le : 18/08/2014
Posté par : Slash