Béchar - Bechar

Béchar - La phoeniciculture n’est pas suffisamment aidée



Béchar - La phoeniciculture n’est pas suffisamment aidée




La saison d’automne se caractérise à Béchar par une production abondante de dattes succulentes dans les marchés locaux en provenance de la vallée de la Saoura et de la région d’Adrar. Mais les prix à la consommation demeurent élevés (entre 250 et 300 DA le kg).

En quantité abondante, ces dattes au goût délicieux appelées Fagous, H’mira, Lâadam, Tinasser, Timjouhar, Khalt et pour ne citer que celles connues sur la quarantaine de variétés existantes dont principalement deux semblent être prisées par les consommateurs: Le Fagous de Taghit et Lâadam produite dans la vallée de la Saoura.

Leur consommation qui est accompagnée généralement de lait ou du leben constitue «un aliment complet», selon les consommateurs.

Mais à l’instar de certains primeurs, leur apparition en début d’automne fait l’objet de spéculation et leur prix est souvent inabordable (autour de 450 DA).

Il faut attendre un mois, le temps que les dattes mûrissent et que la production atteigne son niveau record pour que la tendance à la baisse soit effective et les prix se stabiliser entre 150 et 200 DA le kg.

Mais cette saison, les consommateurs sont surpris par la persistance des prix élevés des dattes malgré l’abondance sur les marchés locaux.

Selon certains agriculteurs, la phoeniciculture n’est pas suffisamment aidée et les bénéficiaires de l’aide financière de l’Etat ne sont pas en grande partie les agriculteurs oasiens traditionnels de la vallée de la Saoura, propriétaires de palmiers, mais plutôt ceux n’ayant pas ou peu d’attache avec la terre, s’indignent-ils.

M. Nadjah



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