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Actes de vandalisme sur le train Béchar/Oran



Actes de vandalisme sur le train Béchar/Oran




Le train assurant la liaison Béchar/Oran a fait l'objet hier d'actes de vandalisme de la part de «supporters» du Mouloudia d'Oran, de retour de la capitale de la Saouara où le MCO s'était incliné la veille face au Chabab local.

Un incident de plus, et même de trop, qui cause une fois de plus des pertes matérielles et la destruction de biens publics pour un simple match de football.

La Société nationale de transport ferroviaire, qui a pris l'habitude de faire les frais de ce genre de comportements à l'occasion des déplacements des supporters, notamment entre Oran et Alger, a dû cette fois-ci constater l'ampleur des dégâts sur une autre ligne peu coutumière de ce genre d'incidents, celle reliant Béchar à Oran.

A son arrivée, hier matin, aux environs de 6h, à la gare d'Oran, le train faisait triste mine, témoignent des agents de la SNTF, faisant état de sièges déchirés ou carrément arrachés.

Pour se rendre compte de l'ampleur des dégâts occasionnés au train, nous nous sommes tout d'abord rendus à la gare d'Oran à la rencontre de responsables. Une démarche qui s'est avérée vaine, puisqu'on nous invitera à nous rapprocher de la direction régionale de la SNTF, sise au boulevard du Docteur Benzerdjab, seule habilitée à communiquer. Une fois sur place, on nous orientera tout d'abord vers un responsable chargé du personnel, lequel s'est dit «pas du tout au courant de l'incident, vu qu'il est chargé du personnel» et nous renvoie de nouveau vers les responsables de la gare.

Notre ultime tentative de nous entretenir avec le directeur régional s'avèrera également sans succès, après plus d'une heure d'attente.

Mais ce nouvel incident impliquant des supporters de foot pose une fois de plus la problématique de la violence liée au football, et dont les manifestations sortent de plus en plus en dehors des stades.

A Oran, par exemple, et à chaque match que le Mouloudia joue à domicile, toute la dynamique de la ville est altérée. Les transports en commun désertent les rues et les magasins décident souvent de baisser rideau par peur des troubles, particulièrement lorsque le club local produit un mauvais résultat. Même le tramway déserte les rails sans le moindre avis aux usagers, par peur d'être pris comme cible par les hooligans.

Une sorte d'aveu officiel de la part des pouvoirs publics de leur impuissance face à ce phénomène.




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