Batna - Précarité

Batna La capitale des Aurès malade de ses mendiants



Batna                                    La capitale des Aurès malade de ses mendiants
On a beaucoup dit et écrit sur la mendicité. Mais les responsables directement concernés, notamment, ceux du ministère de la Solidarité nationale et même de la Justice ne font toujours rien. Et pourtant le ministère de la Solidarité a annoncé qu'une loi portant l'interdiction de la mendicité particulièrement celle liée à l'exploitation des enfants, sera promulguée. On sait que le Code pénal algérien, dans son article 196, par exemple, punit d'un emprisonnement de un à six mois quiconque ayant des moyens de subsistance ou étant en mesure de se les procurer par le travail ou de toutes manières licites, se livrant habituellement à la mendicité. On sait également que l'Algérie a ratifié plusieurs conventions sur les droits de l'enfant comme la Charte africaine des droits et de bien-être de l'enfant ratifiée en 2003 et la convention numéro 182 sur le travail des enfants de l'Organisation internationale des enfants (OIT) en 2001. Néanmoins, sur le terrain, tout cela ne semble pas malheureusement efficace pour combattre et lutter contre la mendicité. Qu'il soit pratiqué par les vrais ou les faux mendiants, ce fléau reflète un profond malaise social. Aujourd'hui, ce phénomène ne touche pas seulement les grandes villes du pays. Ce dossier est consacré à ce phénomène dans la ville de Batna, une ville qui connaît une amplification sans précédent de ce fléau ces dernières années.


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