la famille zaoui de annaba et la la dynastés- zirides

Annaba
L’islamisation et le retour aux origines
11 Octobre 2009
L’islamisation et le retour aux origines
Al- Muqaddsî (mort vers 988), rapporte cete mention sur Bûna(annaba) au Xe siècle: ‘’Bûna est maritime, entourée d’une enceinte . Elle recèle du minerai de fer. leur eau potable provient de pits.’’ Bien que concis, Al-Muqaddasîd confirme Ibn Hawqal, et surtout complète la description en mentionnant l’enceinte dont probablement les restes d’un grand mur, visible actuellement, à la limite du front de mer, serait le témoin. telle se présente Bûna, entre 934 et 988 : un pays où la paix établie permet un développement économique qui renoue avec la prospérité du passé. Politiquement, bien que faisant partie de l’Etat fatimide, elle semble jouir d’un statut particulier, puisque Bûna constitue une sorte de principauté. Il est probable qu’ele obéit à un prince au nom de Zaoui, ce qui lui aurait valu de Madinat Zaoui, selon le témoingnage d’Al-Bakri. Il s’agirait de Zaoui Ibn Ziri Ibn Manad, père de Buluggin.
Période sanhagienne
Le statut d’autonomie de Bûna, en réalité, la place d’emblé e dans un domaine beaucoup plus près du dessein de la construction d’un Etat islamique autochtone. En effet, le prince dont elle porte le nom, est le fils de Ziri, l’un des principaux fondateurs de l’Etat sanhagien. Avec l’établissement des Zirides comme successeurs apparents des Fatimides, mais dès l’origine, titulaires réels du pouvoir, et dirigeants réels des destinées de l’ancienne Numidie, la nouvelle Ifrîqiya islamique, Bûna entre dans une nouvelle phase de son histoire. Al-Bakri (mort vers 1091) résume le passage de la phase précédente à la nouvelle phase de la vie de Bûna: ‘’La ville de Bûna est antique. C’est la ville d’Ugusthîn versé dans les sciences de la religion chrétienne. Ell est au bord de la mer, sur un point élevé du continent, protégé, qui domine la ville de Saybûs, dont le nom aujourd’hui est Madînat Zaoui, séparée de la ville nouvelle d’environ trois milles. Elle est dotée de mosquées, de souks et d’un hammam. Elle recèle des fruits et des cultures maraîchères. Bûna al-Hadîtha (la neuve) a été entourée d’un rempart, après l’an 450 (1059/1060). Il existe à Bûna al Hadîtha un puits sur le bord de la mer, appelé ‘’puits d’An-Nathra’’, d’où boivent la plupat des habitants. A l’ouest de la ville, l’eau coule en abondance, irriguant les jardins; c’est un agréable lieu de plaisance. Le mont Zaghûgh domine Bûna, abondamment couvert de neige et au fruit rigoureux (...). La ville de Bûna est à la fois continentale et maritime, où abondent la viande, le lait, le poisson, le miel. Cependant, les Noirs y conservent leur bonne santé, alors que les Blancs contractent la maladie.