Algérie

Zoom sur les travaux d'une trentaine de photographes



Zoom sur les travaux d'une trentaine de photographes
La troisième édition du Festival national de la photographie s'est étrenné, samedi après-midi, au palais de la Culture Abdelkrim-Dali à Hay Imama à Tlemcen pour se poursuivre jusqu'au 30 octobre prochain.
Délocalisée exceptionnellement à Tlemcen, en raison de la non-disponibilité du Musée national des arts et des traditions, la troisième édition du Festival national de la photographie s'inscrit dans le cadre du cinquantenaire de l'indépendance nationale. Placé sous le slogan «La photographie, 50 ans d'âge», ce festival compte une centaine de clichés, réalisés par des photographes professionnels et par de jeunes talents. Les travaux en question portent sur l'Algérie, son évolution historique, son développement et ses réalisations tout au long de ces 50 années d'indépendance. Le commissaire du festival et directeur du MaMa à Alger, a rappelé aux nombreux invités présents, lors de l'inauguration que cette édition coïncide avec la célébration du cinquantenaire de l'Indépendance. «Elle met en valeur l'histoire de l'évolution et du développement de l'Algérie depuis le recouvrement de l'indépendance nationale» dit-il. Le panel de photos exposé livre d'anciennes photographies montrant la joie des Algériens après l'indépendance. Des clichés immortalisés par l'une des figures de proue de la photographie, en l'occurrence Kouaci Mohamed. D'autres thématiques photographiques sont à l'honneur, telles que le paysage, les villes et des portraits d'artistes connus, à l'image de Fadila Dziria, Chaou Abdelkader et autres comédiens et artistes tels que, entre autres, Sid Ahmed Agoumi. En tout, ce sont pas moins d'une centaine d''uvres, émanant d'une trentaine de photographes qui ornent les cimaises du musée Abdelkrim-Dali. Parmi les participants, citons Ali Boukhenoufa, Ali Hafied, Rachid Dehag, Abdelmajid Naït Kaci. Cette exposition se distingue, en outre, par l'exhibition des photos de la première femme photographe d'Algérie, en l'occurrence Louisa Jdaidia qui a exercé pendant plusieurs années en qualité de photographe de presse dans l'hebdomadaire «Algérie actualité» et à l'APS. Il est à noter qu'en marge de l'exposition, le programme de ce festival comprend la présentation de plusieurs conférences diversifiées autour de thèmes dont «Images et mémoires», «La photo souvenir ou l'illusion du bonheur», «Deux femmes photographes, deux thématiques, une vision». Le commissaire du festival a indiqué que «les visiteurs auront tout le loisir de voir l'art de la photographie dans tous ses états et les émotions intenses qui se dégagent de chacune des photos exposées, qui sont aussi belles les unes que les autres et très expressives». Pour les organisateurs de cette manifestation, cette troisième édition de la photographie se décline sous la forme d'une démarche visant à dévoiler les grandes réalisations du pays et à passer en revue la démarche personnelle de chaque photographe et ce, pour aborder la thématique du cinquantenaire de l'indépendance nationale. Le commissaire est convaincu que ce genre de manifestation est une opportunité pour retracer l'évolution des techniques de la photo ainsi que les grands bouleversements que connaît cet art, notamment avec la numérisation.


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