Zones de libre échange, on n'en parle plus

Depuis que l'on parle de mondialisation, il y a bien mis en évidence qu'aucune politique économique interne à un pays en développement n'est capable (ne sera capable) un jour de se mesurer à une économie déjà développée.. Pour se mesurer à des économies qui ont fait l'industrie mondiale, qui ont fait le monde, il faudrait bien que ces dernières acceptent de geler leur continuelle avancée, le temps que les autres les rattrapent.Impensable n'est ce pas ' Impossible même de réduire l'écart, car pour y parvenir, il faudrait au moins aller plus vite. Pour aller plus vite, il faudrait que le poursuivi ralentisse quelque peu, ce qui, là encore, est impensable et impossible. Si on admet alors que l'écart ne peut être réduit, et que même il s'élargit, on convient qu'il n'est pas normal que des économies avancées et des économies attardées (retardées ') entrent en confrontation même dans les zones de libre échange .
On sait bien qu'il est impossible qu'il y ait une confrontation durable, car il ne s'agira même pas de confrontation. Soumission ou disparition. Une zone de libre échange n'est pas fatalement un lieu d'échange de courtoisie,. Les pays riches, performants, marquent leur intérêt à l'importance du marché.
La zone de libre échange la plus importante au monde sera celle qui lie l'Asie du Sud Est et la Chine. Près de deux milliards de consommateurs. Ce n'est pas rien. Imaginons l'importance des échanges en milliards de dollars. Pour la Chine, donner une forme juridique à un tel regroupement, former un ensemble régional économique, pourquoi pas politique à longue échéance, cela devrait être un choix stratégique.
La politique y est déja d'après les critères qui fixent l'accès à cette zone. Un exemple, une zone libre d'armes nucléaires. Les zones de libre échange auxquelles va s'intégrer l'Algérie sont parfois l'objet d'actualité.