La prise en charge des «zones d'ombre» inscrites parmi les préoccupations des autorités centrales du pays se fait toujours attendre. Dans la wilaya de Bouira, quelque 508 zones d'ombre ont été recensées par les autorités locales.Les besoins exprimés par les habitants de plusieurs localités dépourvues de commodités de base sont importants. Des populations vivent dans des conditions intenables en raison de l'absence d'eau potable, du réseau d'assainissement et l'accès à l'énergie électrique et gazière. Les doléances exprimées par des villageois auprès des autorités compétentes ne sont pas encore prises en charge. La tâche est devenue délicate pour les pouvoirs publics.
Le financement des projets retenus pose problème. Situées pour la plupart en milieu montagneux, les localités désignées désormais «zones d'ombre» dans le discours officiel sont privées du minimum. Les projets inscrits dans le passé dans le cadre des différents plans de développement (PCD) et (PSD) sont gelés pour cause des restrictions budgétaires décidées par le gouvernement en raison des difficultés financières auxquelles fait face le pays. Dans la wilaya de Bouira, la plupart des opérations ne sont pas encore lancées.
Les zones d'ombre nécessitent pourtant un effort colossal de désenclavement et de mise en place des principales conditions de vie, à l'effet de maintenir la population sur place et éviter l'exode rural. A l'ouest de la wilaya, tout comme au nord, des habitants de plusieurs villages, à l'instar de Guerrouma et Malla, fortement touchés par le terrorisme par le passé, les conditions de vie pouvant fixer les populations ne sont pas réunies. Les citoyens ne cessent de réclamer une alimentation régulière en eau potable et l'ouverture de pistes agricoles. «L'eau coule rarement dans nos robinets alors qu'un grand barrage hydraulique a été réalisé dans la région et qui alimente 4 wilayas du pays», a fait savoir un habitant de Malla déplorant au passage le manque de structures de loisirs et sportives.
Dans la commune d'Ath Laâziz, au nord de Bouira, les pouvoirs publics ont recensé quatre zones d'ombre. Les travaux de revêtement d'une piste agricole desservant le village Ivarvaren viennent d'être lancés, a-t-on constaté sur place. Néanmoins, les insuffisances et les manques restent importants.
Advertisements
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 13/01/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amar Fedjkhi
Source : www.elwatan.com