Zone mixte ou zone de pagaille '

Décidément, les responsables de la FAF et du stade Tchaker, et même les services de sécurité, n'arrivent toujours pas (ou peut-être ne le veulent pas tout simplement), offrir un cadre de travail idéal et simple à réussir pour les gens des médias, lorsqu'il s'agit d'un match des Verts au stade Mustapha Tcahker de Blida.Mercredi soir encore, à l'occasion de cet Algérie-Slovénie, la confusion et la pagaille étaient, encore une fois et malheureusement, au rendez-vous. En l'absence des responsables de la division média de la FAF avant, pendant et surtout après le match, les médias algériens, mais aussi étrangers, puisque des journalistes slovènes, belges, français et même brésiliens qui ont couvert le match ont travaillé dans des conditions dérisoire et lamentables.Déjà qu'ils ont eu du mal à travailler dans une tribune de presse qui ne porte que le nom (lieux sales, chaises et tables déglinguées, sans wifi et des intrus de toutes sortes), les journalistes ont vécu le pire à la fin de la rencontre, en accédant déjà difficilement sur le terrain pour tenter d'accomplir leur mission, dans une soi-disant zone mixte où il devait croiser les joueurs des deux camps pour les déclarations d'après-match, qui n'était en fait qu'une zone de pagaille où il y avait plus d'étrangers sans le moindre badge et un nombre impressionnant d'agents des services de sécurité, qui ont tout bonnement entravé et même empêché cette zone mixte, le tout dans une pagaille indescriptible.Et pour couronner le tout, c'est par le bouche-à-oreille que les présents apprendront que son «éminence Vahid Halilhodzic» aller tenir un point de presse, alors qu'ils les avaient boycottés, pour ne pas dire narguer deux jours avant le match (et même avant). Regrettable, mais pas étonnant de la part d'organisateurs qui excellent et même innovent à chaque fois dans la désorganisation.