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Zone euro : Espoir d'un accord entre la Grèce et la troïka



Zone euro : Espoir d'un accord entre la Grèce et la troïka
Un accord devait intervenir, hier, entre la Grèce et ses créanciers internationaux grâce aux progrès enregistrés dans les négociations avec la troïka avant une réunion de l'Eurogroupe consacrée au déblocage d'une nouvelle tranche d'aide, a dit le chef de la délégation du FMI en Grèce."Nous avons accompli de bons progrès. J'espère que nous pourrons conclure avant la réunion de l'Eurogroupe", a déclaré Poul Thomsen après une longue entrevue avec les responsables grecs.
Le ministre grec des Finances, Yannis Stournaras, a lui aussi exprimé son espoir de voir un accord conclu.
"Je suis optimiste quant au fait que nous aurons un accord avant la réunion de l'Eurogroupe", a-t-il déclaré.
Aux rencontres économiques d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), le commissaire européen aux affaires économiques et monétaires Olli Rehn a estimé que les différentes parties étaient proches d'un accord.
"Nous sommes très proches d'un accord. La balle est dans le camp des Grecs et tout dépend de leur capacité à respecter les différentes conditions qui sur lesquelles nous nous sommes accordés", a-t-il dit.
Athènes prie pour que les ministres des Finances de la zone euro débloquent lundi cette aide de 8,1 milliards d'euros, même si des hauts fonctionnaires grecs ont admis que le pays ne pourrait pas respecter dans les temps les exigences de ses bailleurs de fonds internationaux en matière de réforme de la fonction publique.
Le gouvernement grec n'a pas, contrairement à ce qui était prévu, annoncé avant le 1er juillet quels seraient les fonctionnaires placés appelés à être redéployés ou licenciés.
La Grèce a proposé de placer immédiatement 3 500 policiers municipaux dans le dispositif transitoire prévu et de transférer des enseignants du secondaire à des écoles primaires en manque d'effectifs, ont déclaré vendredi des responsables du ministère de la Réforme administrative.
Les 8,1 milliards d'euros en jeu représentent l'une des dernières importantes injections de liquidités que doit recevoir le pays dans le cadre d'un programme de renflouement de 240 milliards qui arrive à échéance à la fin 2014.
Cette aide doit servir en particulier à rembourser quelque 2,2 milliards d'euros d'emprunts obligataires arrivant à échéance en août.
Mais les suppressions de postes dans le secteur public, qui doivent être mises en 'uvre en même temps que les privatisations, sont un sujet explosif dans un pays qui traverse sa sixième année de récession et subit un taux de chômage sans précédent.


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