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L'inflation a été légèrement revue à la hausse en août dans la zone euro, à 0,4%, comme en juillet, a indiqué l'office européen des statistiques Eurostat, en publiant une seconde estimation.Elle avait été initialement estimée à 0,3% en août. Le chiffre publié mercredi reste extrêmement bas, à un niveau plus vu depuis octobre 2009. Il ne devrait donc pas éloigner les craintes de déflation qui pèsent sur la région, qui affichait une inflation de 1,3% il y a encore un an.C'est en outre le 11e mois consécutif où l'inflation est sous la barre de 1%, bien loin de la cible de 2% que s'est fixée comme objectif l'institut monétaire européen."Cela ne change pas le tableau d'une faiblesse inquiétante de l'inflation en zone euro, mais la Banque centrale européenne (BCE) sera probablement heureuse de toute information suggérant une stabilisation", a estimé Howard Archer, d'IHS Global Insight.Dans le détail, des baisses des prix à la consommation ont été observées en Espagne (-0,5%), en Estonie, en Grèce, en Italie (-0,2% chacune) et au Portugal (-0,1% chacun). En revanche, les taux d'inflation les plus élevés ont été enregistrés en Autriche (1,5%) ainsi qu'en Finlande (1,2%). En France, l'inflation s'est établie à 0,5% le mois dernier et en Allemagne, à 0,8%.En août, l'inflation a été freinée par une baisse de 0,3% des prix dans le secteur alimentation, boissons et tabac et par celle, plus spectaculaire encore, des prix de l'énergie, à -2,0%, contre -1,0% en juillet.Les prix des produits industriels non énergétiques ont eux progressé de 0,3% après avoir été stables le mois précédent et les prix des services ont grimpé de 1,3%, au même rythme qu'en juillet.Les plus forts impacts à la hausse sur le taux d'inflation de la zone euro proviennent des restaurants et cafés (+0,08 point de pourcentage), des loyers (+0,07) et de l'entretien des véhicules (+0,05), tandis que les carburants pour le transport (-0,17), les fruits (-0,12) et les télécommunications (-0,11) ont eu les plus forts impacts à la baisse, a précisé Eurostat.L'inflation sous-jacente, qui mesure l'évolution des prix sans l'énergie et l'alimentation, éléments très volatils, est légèrement remontée à 0,9%, contre 0,8% en juillet.Face à une croissance atone et à un risque de déflation, la BCE a renforcé début septembre son arsenal, avec une baisse des taux et l'annonce de rachats de dette privée, sans aller toutefois jusqu'à briser le tabou du financement direct des Etats.Elle "devrait probablement rester en mode pause pour évaluer l'impact de cette série de mesures", estime Johannes Garreis de Natixis.La seule cartouche qu'il reste à la banque centrale est l'achat en masse de dette publique, comme le fait déjà son homologue américaine, la Fed. Une perspective qui fait frémir l'Allemagne. L'excédent des comptes courants enregistre un surplusLa balance des comptes courants de la zone euro a enregistré un surplus de 18,7 milliards d'euros en juillet, selon les données corrigées des variations saisonnières publiées vendredi par la Banque centrale européenne (BCE).L'excédent des comptes courants, qui est la mesure la plus large des échanges de la zone euro avec le reste du monde en terme de biens, de services et de flux financiers, a été très largement révisé en hausse pour le mois de juin à 18,6 milliards d'euros contre 13,1 milliards d'euros annoncé précédemment.Dans le détail, la balance des biens a dégagé en juillet un excédent de 10,7 milliards d'euros après 16 milliards d'euros le mois précédent et celle des services un surplus de 12,8 milliards d'euros contre 8,6 milliards d'euros en juin. La balance des revenus est ressortie bénéficiaire de 3,6 milliards d'euros après 4,8 milliards d'euros un mois plus tôt. Celle des transferts courants a réduit son déficit, qui s'élève à 8,5 milliards d'euros en juillet après un déficit de 10,8 milliards d'euros en juin.Sur une période cumulée de douze mois jusqu'à juillet, la balance des comptes courants de la zone euro en données ajustées a dégagé un excédent de 237,6 milliards d'euros, soit 2,5% du Produit intérieur brut (PIB) de la région. L'an dernier, à la même période, ce surplus s'était affiché à 201,3 milliards d'euros (2,1% du PIB de la zone euro).Ce résultat sur douze mois est dû principalement à une hausse du surplus de la balance des biens (179,4 milliards d'euros contre 145,9 milliards d'euros un an plus tôt) et de celle des services (120 milliards d'euros contre 102,6 milliards d'euros un an plus).Cela a compensé la baisse de l'excédent de la balance des revenus (54,7 milliards d'euros contre 69,7 milliards d'euros) et le déficit de la balance des transferts courants, resté à peu près stable sur douze mois à 116,5 milliards d'euros.




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