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Zone euro



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Le chômage s'est stabilisé en janvier dans la zone euro, à 12,0%, niveau auquel il évolue depuis octobre 2013, et l'inflation est, elle aussi, restée stable en février (0,8%), éloignant provisoirement les craintes de déflation.En janvier, la zone euro comptait 19,17 millions de chômeurs, soit 17 000 de plus qu'en décembre, a indiqué avant-hier l'office européen des statistiques. En un an en revanche, le nombre de chômeurs dans la zone euro a diminué de 67 000 personnes."Les données sur le chômage confirment malheureusement la stagnation continue des marchés du travail en Europe, avec un grand nombre de personnes encore sans emploi et confrontées à d'importantes difficultés pour améliorer leur vie", a réagi Laszlo Andor, le commissaire européen en charge des Affaires sociales.Parmi les Etats membres, les taux de chômage les plus faibles ont été enregistrés en Autriche (4,9%), en Allemagne (5,0%) ainsi qu'au Luxembourg (6,1%). Sans surprise, c'est en Grèce où les dernières données datent de novembre (28,0%) et en Espagne (25,8%) que le chômage est le plus élevé.Le chômage des jeunes a légèrement diminué en janvier, de 24,1% à 24,0%. Cela se traduit par quelque 3,53 millions de jeunes de moins de 25 ans sans emploi dans la zone euro.La situation reste particulièrement critique en Espagne et en Grèce où plus d'un jeune sur deux est concerné (taux de chômage respectivement de 54,6% et 59,0%), des niveaux quasi-stables.Dans l'ensemble de l'UE, le chômage était de 10,8% en janvier, un niveau inchangé depuis octobre. Cela se traduit par 26,23 millions de personnes sans emploi.Dans le même temps, l'inflation est restée stable en février dans la zone euro, à 0,8% comme en janvier. Dans le détail, la hausse des prix du secteur alimentation, boissons alcoolisées et tabac (+1,5% après +1,7% en janvier) a été une nouvelle fois compensée par la baisse des prix de l'énergie (-2,2% après -1,2% en janvier). Les prix des services ont de leur côté augmenté de 1,3% après 1,2% en janvier et ceux des biens industriels hors énergie de 0,6% (après 0,2% en janvier). Même si le spectre de la déflation s'éloigne un peu, l'inflation reste à un niveau très bas; elle évolue depuis des mois bien en-dessous de l'objectif fixé par la Banque centrale européenne (BCE), dont le mandat est de maintenir une inflation proche, mais inférieure à 2% à moyen terme. Il y a tout juste un an, l'inflation était à 1,8%.Moins spectaculaire que l'inflation galopante, la déflation est tout aussi dangereuse, car elle crée un cercle vicieux: baisse des prix, puis baisse de la consommation, des investissements et finalement retombées sur les salaires et l'emploi.La BCE récuse pour l'instant ce scénario. Elle se réunit jeudi prochain et publiera ses prévisions de croissance et d'inflation pour 2014 et 2015, mais aussi pour 2016, une première."Le scénario le plus probable est le statu quo", estime Cédric Thellier, analyste chez Natixis. Selon lui, si la prévision d'inflation de la BCE s'inscrit autour de 1,7% en 2016, le conseil des gouverneurs devrait y voir "un retour progressif à la barre des 2%" et une incitation à ne pas toucher à ses taux. "Une inflation stable jumelée avec des signes de reprise économique fournissent un argument à la BCE pour garder ses munitions pour plus tard", renchérit Martin Van Vliet, économiste chez ING.




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