Algérie

ZONE D'ACTIVITES INDUSTRIELLES DE FORNAKA : Neuf agents de sécurité licenciés crient à l'injustice



ZONE D'ACTIVITES INDUSTRIELLES DE FORNAKA : Neuf agents de sécurité licenciés crient à l'injustice
Neuf (9) agents de sécurité travaillant à l'usine saoudienne « Adwane» des produits chimiques au niveau de la zone industrielle de Fornaka crient au licenciement abusif, décidé à leur égard par la société de gardiennage « Pro-Sur » sous traitante pour le motif d'abandon de poste après les émeutes qui ont frappé cette zone il ya une semaine de cela.
Les agents licenciés, une lettre à la main, nous ont expliqué leur calvaire qui dure depuis une semaine après ce licenciement qui serait abusif, selon eux, après cinq ans de travail. Ces derniers ne savent plus à quelle porte frapper pour recouvrir leurs droits, surtout que la majorité d'entre eux sont des pères de familles. En effet, la genèse de cette affaire remonte à l'émeute qui a frappé la zone industrielle de Fornaka et précisément la journée du dimanche. « Nous étions obligés à cet instant de tirer des coups de sommation pour disperser cette horde de coléreux et protéger les étrangers qui travaillent à l'intérieur (des indiens) mais la gendarmerie nous a avertis que c'est très dangereux au risque de blesser ou de tuer les manifestants. Obligés de battre en retrait avec des bâtons contre des adversaires qui nous dépassent largement (10 agents contre 300 ou 400 manifestants), nous étions impuissants face à une telle vague mais nous avons pu se débrouiller par les moyens de bord jusqu'à une heure tardive de la nuit.», nous a expliqué l'un des agents M. Jaber Abdellah. De son côté, l'autre agent M. Belàdam Mohamed a ajouté : « La compagnie de gardiennage (Pro-Sur) sous traitante de l'usine nous a surpris avec ce licenciement. Le premier grief retenu contre nous était l'abandon de poste pour réinstaller d'autres agents dans nos postes qui s'avèrent venant des localités limitrophes de cette zone, alors est-ce une justice de nous offrir en sacrifice par cet indu licenciement pour satisfaire les habitants de la zone. Pourtant nous aussi sommes des pères de famille.» Sans ressources pour subvenir aux besoins de leurs familles, les signataires de cette lettre sont inquiets pour leur avenir et celui de leurs familles. Par ailleurs, le chef de groupe de sécurité dans le site M. Belarbi Hammou licencié lui aussi a dévoilé une autre vérité : « Ils nous ont dit de faire travailler les agents 24 heures puis leur donner une journée de repos, alors que la loi désapprouve cette méthode. Or, pendant une semaine nous avons suivi ce régime de (24 h/ un jour) avec deux groupes de site composés chacun de 10 agents. Lorsque la manifestation a éclaté même les agents en journée de repos ont été licenciés injustement.» Ces agents de sécurité demandent leur réinsertion à leurs postes de travail et sollicitent les autorités compétentes d'ouvrir une enquête pour éclaircir certaines zones d'ombre qui tachent cette affaire pour pouvoir les défendre, eux qui ne demandent qu'à rejoindre leur travail.


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