Zohra Kenaz, 44 ans et mère de 6 enfants, attend depuis 2007 sa réintégration à son poste d'origine, celui d'agent d'entretien à la Sonelgaz, plus précisément l'unité de distribution de Bab El Kantara.
Il faut savoir qu'un jugement exécutoire a été prononcé en sa faveur le 15 mai de cette même année par la section sociale du tribunal de Constantine. Zohra, dont le mari décédé, victime de terrorisme, a travaillé comme agent d'entretien permanent (pour un contrat de durée indéterminée) du 2 mai 1999 au 2 février 2002, où elle sera transférée vers une société privée avec laquelle Sonelgaz avait signé un contrat. Pour elle, ce transfert n'est qu'un « licenciement abusif sans avis préalable et sans qu'elle ait été mise au courant des raisons mêmes de ce transfert ». Aujourd'hui, elle se retrouve avec un salaire très inférieur à celui qu'elle percevait auparavant à l'unité de Bab El Kantara.La décision de Sonelgaz a poussé cette mère de famille à recourir à la justice pour réclamer un droit absolu, selon elle. Celle-ci obtiendra gain de cause et aura ses arriérés de salaire à partir du mois de février 2002 jusqu'à 2007, s'élevant à un montant de plus de 540 000 DA. Par ailleurs, cette dame affirme avoir effectué des démarches auprès de la direction générale à l'effet de trouver un écho favorable à sa requête de réintégration à son poste initial, en vain. De notre part, nous avons contacté, à maintes fois, la direction de Sonelgaz pour avoir son avis sur cette affaire, mais sans résultat.
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Posté Le : 25/03/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Selma B.
Source : www.elwatan.com