L'Union européenne (UE) aurait voulu "davantage de réformes" avant les élections au Zimbabwe mais elle lèvera ses dernières sanctions visant le régime du président Robert Mugabe si le scrutin est validé par les observateurs régionaux, a indiqué vendredi son ambassadeur."Evidemment on aurait voulu davantage de réformes, notamment dans les médias" toujours largement pro-Mugabe, a exposé l'ambassadeur Roland van de Geer dans un point de presse à Johannesburg.
Les secteurs de l'armée et de la sécurité, qui continuent d'agir comme le bras armé du président, ont aussi "besoin de réformes", a-t-il admis.
"Et c'est aussi la raison pour laquelle nous n'avons n'avons pas levé toutes les mesures restrictives comme M. Mugabe le voudrait et comme l'aurait préféré la SADC", la communauté de développement d'Afrique australe qui a déployé ses observateurs pour les élections générales le 31 juillet, a-t-il ajouté.
Mais, a-t-il poursuivi, "si le processus (électoral) se passe bien, nous suspendrons et, j'en suis sûr, nous supprimerons" les dernières sanctions visant une trentaine de personnalités du régime et huit sociétés. "Nous n'avons pas le droit de continuer avec ça si les élections sont acceptables", a-t-il ajouté.
L'Union européenne n'aura pas ses propres observateurs sur le terrain et devra s'en remettre à "la lecture critique" du rapport des observateurs SADC.
Ces derniers avaient largement validé la réélection contestée de Joseph Kabila fin 2011 en République démocratique du Congo. Mais M. van de Geer a estimé que l'UE avait toutes les raisons de se fier quand même à la SADC.
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Posté Le : 12/07/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz