Ziari à l'adresse des syndicats du secteur : «Pas de travail, pas de salaire»

Le trio de l'Intersyndicale de la santé publique a vraiment de quoi s'inquiéter quant à l'aboutissement de certaines de leurs doléances. Le ministre de tutelle a, en effet, récidivé hier, en ressassant certaines des ses convictions. Plaidant pour un dialogue social qui constitue, selon lui, «une nécessité au vu de la sensibilité du secteur, mais ne signifie pas injonctions mais des concertations en vue de trouver des solutions aux problèmes posés», Abdelaziz Ziari considérera que l'Intersyndicale du secteur est allée «loin» dans ses revendications. Et de préciser qu'«il y a la Fonction publique qui régit tous les secteurs de l'activité nationale et on ne peut pas faire exception». Ceci non sans promettre de concrétiser les engagements pris concernant d'autres points dans le cadre du dialogue enclenché avec les syndicats». Le ministre précisera que les attributions de tout un chacun sont claires et précises. «Un médecin qui refuse de soigner un malade au motif qu'il est en grève est indigne de ce statut», tonnera-t-il, assurant qu'il n'y aura aucune forme de complaisance faisant valoir la force de la loi et du règlement régissant le secteur. «Que ceux qui ne s'y retrouvent pas aillent exercer à titre privé en ouvrant des cabinets médicaux», poursuivra-t-il.