Algérie

Ziama Mansouriah : des pêcheurs en colèreJijel : les autres articles



Ziama Mansouriah : des pêcheurs en colèreJijel : les autres articles
Des voix se sont élevées parmi les pêcheurs de Ziama Mansouriah pour dénoncer les conditions de pêche.«Le métier de pêcheur ne fait plus vivre ; depuis deux mois je n'ai eu aucune entrée d'argent de cette activité», assène un marin pêcheur. Si la loi de l'offre et de la demande régule l'activité de la pêche dans ce petit port, selon les déclarations recueillis, les prix de la sardine sont généralement plus bas que ceux pratiqués à Bejaia ou à Jijel. Cette situation est de nature à pénaliser les pêcheurs qui voient ainsi leur métier dévalorisé. La mer est aussi devenue si avare en poisson que des sorties se soldent le plus souvent par des caisses vides.
Dans certains cas, le marin pêcheur ne gagne, pas plus que 300 à 400 DA lors d'une sortie. Il reste que le port de pêche de Ziama Mansourah, qui emploie près de 400 personnes, dont certaines activent en noir et sans couverture sociale, nécessite des extensions et des équipements. Pour l'entretien des bateaux de pêche, c'est vers Jijel que les patrons des embarcations se dirigent. Les frais de ces déplacements sont onéreux, ce qui induit d'autres dépenses qui pèsent sur les modestes revenus des pêcheurs.


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