Ziada

La naissance d'un enfant est, toujours, un moment joyeux. Ces nourrissons arrivent en plus grand nombre, au mois de septembre, d'après les statistiques. Chez nous, quand une femme est enceinte, elle n'a pas toujours été considérée comme malade. Contrairement aux sociétés dites occidentales, où être enceinte signifie être malade. A relativiser, tout de même. Car en Angleterre, l'accouchement est pratiqué par une sage-femme sans péridurale et sans anesthésie. On donne un bout de plastique à la maman qui doit s'accrocher. Entre l'arrivée du bébé et le départ de la maman chez elle, neuf heures s'écoulent, au maximum. Pas de cours pédagogique pour apprendre son rôle de maman. Chez eux, on prône l'instinct maternel plutôt que l'encadrement médical. On encourage l'allaitement. C'est vrai, aussi, que chez nos paysans, une femme enceinte peut travailler jusqu‘à la veille de son accouchement. Et repartir au champ, une fois son enfant mis au monde. C'est aussi, le système instauré aux USA, pour toutes les catégories de la société. Pas de congé médical, on travaille jusqu'à la veille de son terme. On revient, immédiatement, au travail après l'accouchement. Le système de santé, dans certains pays, fait bien comprendre aux mamans qu'enfanter est naturel et qu'il ne faut pas en faire toute une histoire.De toute façon, il y a peu plus de mortalité infantile. Chez nous, un modèle importé de là-bas, fait de la future maman une charge énorme pour la société. Une batterie de tests, d'analyses et consultations pour s'assurer que la grossesse se passe bien. Et pour être sûr que la maman sera prête à mettre au monde son bébé, on prévoit plusieurs semaines de repos, avant et après.En fait, le travail de notre société devrait prévoir le développement des services à la petite enfance qui n'existent pas. Ici, l'effort est vraiment là pour soutenir les femmes. Certaines femmes choisissent plus la qualité que la quantité. Comme si, la femme n'avait pas envie de ne pas être à la hauteur.