Algérie

Zetchi ne ciblera pas un second mandat



Folle soirée, vendredi, dans le ciel du football national. Le «spectacle» est une rumeur qui donne Kheireddine Zetchi, le président de la FAF, démissionnaire de son poste. La nuit fut longue et porteuse de conseils.Kheireddine Zetchi ne postulera vraisemblablement pas pour un second mandat à la présidence de l'instance du football national. C'est la grande certitude à la veille de ce 20 mars qui annonce la fin du «pouvoir» de l'ancien boss du Paradou AC élu en 2017 par acclamation en remplacement de Mohamed Raouraoua. Quatre années durant lesquelles l'homme d'affaires a fait ce qu'il pensait être le mieux pour un football malade et pour qui les remèdes appliqués n'ont pas donné cette santé que recommande une activité pleine de vitalité. La faute à une « opposition» qui a exercé ses pouvoirs avant même l'arrivée de Zetchi sur le trône du palais de Dély Brahim. Une opposition qui déploiera tous les moyens, des plus vils, coups bas surtout, pour discréditer un dirigeant qui a mis ses compétences avérées au service d'un «patient» tombé dans le coma depuis belle lurette en dépit de quelques signes de vie... Vendredi soir, l'escalade a atteint son point culminant en faisant démissionner un président qui a décidé de rendre moralement le tablier. Kheireddine Zetchi poussé par le jusqu'au-boutisme de la tutelle qui veut forcer les barrières juridiques internationales sans vraiment offrir une alternative a fini par «abdiquer». Depuis son retour du Maroc, où il assistait au congrès de la Confédération africaine, il a mis au parfum ses collaborateurs qu'il ne pourrait poursuivre une guerre perdue d'avance. Et qu'il n'attendait que le «message» du MJS lui intimant l'ordre de boucler le processus électif avant le 15 avril, quelles que soient les conséquences qu'une telle voie entraînerait pour le football algérien.
L'épilogue d'une longue hystérie '
Mercredi, en fin de journée, son secrétariat venait de recevoir la notification écrite pour aller aux assemblées ordinaire et élective sans tergiverser. Durant le week-end, le président de la FAF prendra attache avec les membres de son BF à travers des visioconférences dans lesquelles la décision fut prise d'obéir à la «raison d'Etat». Sur un titre personnel, Zetchi annoncera qu'il ne postulera pas à un autre mandat expliquant sa démarche par la persistance des désaccords avec la tutelle. Un ministère de la Jeunesse et des Sports qui surfe sur des vagues agitées par la vox-populi, les réseaux sociaux et une certaine presse. «Dans les conditions qui prévalent, je ne peux m'engager à servir la fédération pour un nouveau mandat», a dit Zetchi à ses assistants qui ont tenté de le faire revenir sur sa décision en l'assurant de leur soutien. Sans vraiment convaincre Zetchi définitivement gagné par le sentiment d'avoir perdu son temps à la tête d'une structure qui attise les convoitises de cercles pas spécialement issus du sport et du football. Hier, dans de nouveaux échanges avec quelques-uns des membres du BF, Zetchi conviendra de la feuille de route que la FAF transmettra dès aujourd'hui au MJS et dans laquelle les dates des deux conclaves seront mentionnées.
M. B.


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