Kheireddine Zetchi a compris. Son intervention a fait exploser les intentions de la commission. Sans nul doute, le président de la Fédération algérienne de football a déchiffré le code de ceux qui perturbent son plan d'action. Que reste-t-il à cette commission qui s'est déplacée à Tizi-Ouzou avec une «roulotte» pour vérifier si le stade du 1er-Novembre dispose réellement de 20 000 places ' Qu'elle idée sournoise qui a fait le tour du monde !Aujourd'hui, pour grand nombre de consultants et de journalistes, ses membres gagneraient à se retirer poliment et à petits pas de la scène footballistique. Ils viennent de confirmer que leurs actions a fait imploser notre football. «C'est une histoire de gamins, voire de quartiers, qui a fait perdre énormément de temps à notre sport, sous les regards des professionnels Internationaux». Un Ouf de soulagement est lâché, signe d'un apaisement de la situation qui fait retrouver les couleurs aux deux équipes coincées par des personnes qui voulaient avoir leur part de récréation. Zetchi vient de siffler la fin, justement de cette ennuyeuse situation. La réunion a enfin ouvert les portes d'un terrain d'entente, aussi sportif qu'il aurait pu l'être durant ces dernières semaines. «Tout le monde retrouve le moral et tout le monde promet de faire du spectacle avec un état d'esprit loin de celui des membres de la commission qui devraient se séparer de ce sport. Zetchi ' Il l'aura certainement compris d'où vient le mal qui étouffe le développement du professionnalisme», réagit après la réunion, un membre de la direction de la JSK. Le ciel s'éclaircit pour le grand bien du football, grâce à la sagesse des dirigeants des deux clubs. Benabderrahmane dira, quelques minutes seulement après sa rencontre avec le président de la FAF : «On n'est pas entièrement satisfaits vu qu'on est obligés de recevoir l'USMB en dehors de Tizi-Ouzou, mais on doit faire avec», et d'ajouter «on a accepté, il fallait qu'on mette fin à cette polémique. On nous a dit qu'ils ne doutaient pas de la levée topographique faite par la DJS, mais ils l'ont délocalisée pour des mesures de sécurité sous prétexte que notre stade ne disposait pas d'assez d'issues de secours». S'adressant à ses supporters et se voulant rassurant, il dira «on choisira le stade qui arrangera nos fans. Il ne faut pas que nos supporters fassent un long déplacement pour soutenir leur équipe. Qu'ils soient rassurés, on pensera à eux», dira-t-il. L'une comme l'autre, les deux équipes manifestent des signes de compréhension afin de s'occuper des prochains matches, tout en montrant du doigt cette commission qui est à l'origine de cette perturbation. Oublier vite ces désagréments, redonner du souffle et de l'envie de retrouver les stades, une manière de remettre en causes les stratégies de ceux qui minent les actions de Zetchi, en vue d'instaurer un climat de suspicion qui continuerait à remettre de l'ordre dans ce grand désordre. Un consultant dira tout simplement «une palme d'or pour le président de la FAF et même une double palme d'or pour sa sagesse et l'écoute qu'il accordées à tous.» Enfin, pour clôturer ce dossier qui enfume son monde, Benabderrahmane dira «la FAF nous a demandé de jouer entre le 19 et le 27 mars. On n'a pas encore fait notre choix sur les six stades proposés, mais on prendra une décision adéquate.» Fin de scénario qui aura perturbé le football national.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 05/03/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : H Hichem
Source : www.lnr-dz.com