Algérie

Zetchi inflexible sur la réglementation



«Vous devez choisir entre la forme juridique de SSPA sinon à demeurer clubs amateurs et assumer les conséquences». C'est avec ses propos fermes et non-négociables que le président de la FAF a résumé la pensée de son instance quand des clubs sociétaires de la nouvelle ligue deux «amateurs», venus au CTN/FAF de Sidi-Moussa exposer leurs soucis, lui ont réclamé des «dérogations».Entouré de son SG, Mohamed Saâd, du président de la LNFA, Ali Malek, et du président de la DCGF, Rédha Abdouche, ainsi que du DTN/FAF, Ameur Chafik, M. Kheireddine Zetchi a écouté les doléances des dirigeants et représentants des 30 clubs présents sur les 36 engagés dans cette division. Plusieurs d'entre eux ont exposé les difficultés nées de leur nouveau statut de club professionnel qui a l'obligation de créer sa propre société sportive. C'est le cas de l'USM Blida, dont le président, M. Bencherchali, a sollicité une sortie de secours auprès de la FAF. En fait, nouvellement promu en Ligue 2, le club blidéen doit retrouver son statut de club professionnel qu'il a abandonné dès lors que l'équipe a été reléguée en DNA. Le retour parmi la pré-élite dite professionnelle doit se faire sur la base d'une réactivation de la société sportive que les dirigeants actuels du club n'ont pas dissoute. Une situation qui devrait entraîner des «dégâts» si, par enchantement, l'USMB réactivera la société en question, laquelle traîne des milliards de dettes et des dossiers au niveau de la CNRL de la FAF. M. Bencherchali, qui exposera l'imbroglio au patron de la Fédération, proposera une solution, celle de continuer à activer sous la forme de CSA. Ce que le président de l'instance fédérale a refusé, expliquant que «la FAF peut accompagner les clubs dans leurs démarches mais ne fera pas marche arrière à propos de l'application de la réglementation concernant le professionnalisme».
La même doléance a été présentée par le président du MC El-Eulma, qui évoquera une cacophonie juridique au sein du club, provoquée par la décision du comité provisoire qui a succédé à la société sportive. «Nous avons une dette de 24 milliards de centimes. Si nous réactivons la SSPA, le MCEE sera en situation de faillite tellement les contentieux avec d'anciens employés (joueurs et entraîneurs) sont légion», notera le dirigeant eulmi qui demandera un «moment de répit» afin que le MCEE ne subisse pas les conséquences d'une telle gabegie. D'autres clubs, à l'exemple du MOC et de l'USM Annaba, ont fait part des mêmes craintes. Cela n'a pas infléchi la fermeté de M. Zetchi qui concédera de «revoir la situation au cas par cas, mais sans que le principe soit écorné. Les clubs qui joueront en Ligue 2 doivent se définir sur le plan juridique quitte à perdre les «privilèges» liés au statut d'un club professionnel. «Nous avons lancé le processus en Ligue 1 et nous le poursuivrons en Ligue 2. C'est irréversible comme opération », précisera Zetchi qui invitera lesdits clubs à se rapprocher du département de Rédha Abdouche afin de «trouver les solutions idoines», assure-t-il. A l'issue des débats, les présents ont procédé au vote des formules du Championnat proposées. La majorité (27 voix sur 30) a opté pour un Championnat classique à 34 journées en aller et retour pour cette Ligue 2 composée de deux groupes avec 18 clubs chacun. L'USMAn a, pour sa part, opté pour la proposition 2 (Championnat avec un play-off et un play-down), tandis que deux autres, le DRB Tadjenanet et le MO Béjaïa, ont proposé une formule avec trois groupes de 12 équipes.
M. B.


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