Algérie

Zetchi face à un grand défi



Le président de la Fédération algérienne de football (FAF) Kheireddine Zetchi, dont la candidature aux élections du conseil de la Fédération internationale (FIFA) a été validée par le Tribunal arbitral de sport (TAS) de Lausanne (Suisse), au début du mois en cours, après avoir été rejetée par la FIFA, le 26 janvier dernier, pour avoir omis de signaler deux suspensions antérieures sur le plan national (2016) et continental (2018), sera donc bien présent au Caire, ce 12 mars au cours des élections du nouveau président de la CAF et des membres du conseil de la FIFA. En effet, c'est ce vendredi qu'aura lieu l'élection des deux sièges pour le comité exécutif de la FIFA et ce, en marge de l'assemblée générale élective (AGE) de la Confédération africaine (CAF). Ainsi, le président de la FAF qui représentera donc l'Algérie durant ces élections, est candidat pour arracher l'un des deux sièges libérés en fin de mandat de 4 ans par le Tunisien Tarek Bouchamaoui et l'Egyptien Hani Abo Rida. Zetchi sera en course pour l'un des deux postes en compagnie de 3 autres candidatures à savoir Fawzi Lekjaâ (Maroc), Gustavo Ndong Edo (Guinée équatoriale), et Abo Rida (Egypte), ce dernier brigue un second mandat. Ce sera bien difficile pour Zetchi d'arracher un des deux postes à pourvoir dans la mesure où il a perdu beaucoup de temps, suite au rejet par la FIFA de sa candidature, avant d'être réhabilité par le Tribunal arbitral du sport. Il est vrai que des trois candidats, Lekjaâ et Abou Rida, sont bien plus expérimentés que Zetchi et l'Equato-Guinéen, mais le président de la FAF, compte défendre sa chance, pour ne pas dire celle de l'Algérie pour être élue au comité de la FIFA. Lekjaâ pourrait compter sur le fait que ces élections se déroulent dans son propre pays, et comme pays, hôte, chez les Africains, c'est un gage d'assurance pour être élu. En d'autres termes, pour Zetchi, il lui reste à assurer le deuxième poste à pourvoir contre Abou Rida. Et celui-ci pourrait compter sur le fait que le siège de la CAF se trouve au Caire et là, des membres votants vont certainement en prendre compte avant de trancher. Et de là, à penser que Zetchi pourrait se retirer, le pas pourrait facilement être franchi.Donc, Zetchi va certainement s'imprégner de l'ambiance des coulisses de la CAF pour trancher s'il devrait se retirer ou au contraire poursuivre son objectif. Par ailleurs, et s'agissant de l'élection à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), les dés sont pipés et l'ingérence du président de la FIFA, Giovanni Infantino a fait que cette élection ne sera qu'une simple formalité pour le Sud-Africain Patrice Motsepe. Après s'être ingéré en désignant Ahmad Ahmad président de la CAF en 2017 avant de faire de même cette fois-ci, à l'issue de sa tournée en Centrafrique, au Rwanda, en RD du Congo, au Congo, en Afrique du Sud, en Mauritanie et enfin au Maroc. Là, il a annoncé à ses proches le nom du nouveau président avant terme à savoir Motsepe. Devant la faiblesse des dirigeants africains il a réussi à soudoyer les candidats en lice à savoir MM. Patrice Motsepe, Augustin Senghor (Sénégal), Ahmed Yahya (Mauritanie)et Jacques Anouma (Côte d'Ivoire), avec des attributions bien définies et complémentaires par une pseudo «gouvernance collégiale».
Cette gouvernance collégiale est basée sur la répartition consensuelle des fonctions au sein du bureau du comité exécutif, entre les candidats en lice et en vertu de cet «accord de Rabat», Patrice Motsepe sera le président de la CAF, Augustin Senghor deviendra le premier vice-président de la CAF et Ahmed Yahya, le deuxième vice-président. Un poste de conseiller devrait revenir à Jacques Anouma.


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