Zetchi, le président de la FAF reconnaîtra-t-il un jour avoir mal négocié le virage de la nouvelle image de la FAF ' Que ses décisions unilatérales lui font brouiller le plan de décollage à même de se démarquer de la piste de son prédécesseur ' Qui lui a enseigné cette manière de diriger une aussi importante «entreprise» de football ' Ceux qui vaguent dans les couloirs de cette institution n'ont certainement pas les armes nécessaires pour démonter et jeter au four crématoire les dernières stratégies de l'ancienne équipe.Le dossier des sélectionneurs n'est pas mis à l'abris des critiques et des jugements assez sévères. L'ex-président de cette institution a inauguré cette déstabilisation qui a débuté par le changement du Bosniaque. C'était le coup d'envoi de la très mauvaise série des sélectionneurs et de notre football. Zetchi, au lendemain de son installation, a mis sur la table des promesses qui a renversé la situation au profit d'un état des lieux le meilleur possible. Qu'on est-il ' A commencer par la descente aux enfers de notre équipe nationale. Plusieurs noms de sectionneurs survolent le territoire national. La rue attendait et priait qu'il ne ferait pas la mauvaise erreur, celle de recruter un sélectionneur de la dernière casse du monde footballistique.
Lucas Alcaraz, un Espagnol, ne connaissant ni la position géographique de l'Algérie, encore moins le niveau de nos athlètes, est engagé au bon vouloir du président de la FAF. Il succéda au Belge Georges Leekens. La réaction des membres du bureau fédéral ne s'est pas faite attendre. Ils s'interrogent sur cette sortie de leur président. Pourquoi lui ' En attendant, les Verts perdent du terrain, reculent et les chances d'une qualification au Mondial-2018 s'évaporent. L'inquiétude gagne du terrain.
Les médias confirment que les chances d'une qualification s'amenuisent au fil des rencontres officielles. Le bureau fédéral se fond dans un climat qui inquiète notre football. Il y a ceux qui résistent et vivent du traitement administré par l'ancienne équipe, et il y a ceux qui veulent imposer un autre rythme de travail pour faire barrage à l'autre frange. La confrontation est dure, et elle ne fait que s'amplifier.
Les répercutions de cette situation sur le terrain se font entendre par les supporters, lesquels eux aussi se détachent de plus en plus de leurs représentants. Le divorce vire vers le cauchemar. Le divorce est consommé. Démission de l'Espagnol, ce qui aggrave le climat au sein de la famille footballistique, la manière dont il a été recruté est au centre des débats. Les Verts jettent l'éponge, la Russie ne sera qu'un rêve pour tout le monde. Il va falloir se contenter d'apprécier ou pas la représentation des Africains. A chacun son choix.
La rue le regrette, tout semble lui tomber sur la tête. En plus des dossiers qui pourrissent, la vie à Zethi, il y a les dossiers des licenciements, des recrutements, celui de la programmation, comme celle des arbitres ou encore le dossier des démissions, du cas de la Coupe d'Algérie, de ces malheureuses situations, s'ajoute à cela la non réaction de la FAF à ce qui s'est passé lors du match contre le Nigeria où les Nigérians ont aligné un joueur qu'il ne fallait pas et c'est la FIFA qui a rectifié le tir en octroyant les points du match à l'Algérien, mais sans conséquence positive sur sa qualification.
La nomination surprise de Fodhil Tikanouine comme nouveau directeur technique national à la place de Toufik Korichi, a pesé également sur le mandat du président de la FAF où tout s'abat sur lui. Une autre fissure s'ajoute à celle de Messaoud Koussa, remplacé par Ghouti à la tête de la CFA, et puis l'installation de Mokhtar Amalou à la tête des désignations des arbitres, ce qui d'ailleurs n'a jamais fait l'unanimité. Dans ces dossiers, s'entassent d'autres faits qui secouent l'instance fédérale : la construction de l'hôtel de la FAF. Bloqué par la suite pour laisser place à la naissance de quatre centres fédéraux...
La feuille de route du vice-président Ould Zmirli pour les élections au Comité exécutif de la Confédération africaine de football n'est pas passée sous silence. Et puis la dernière affaire du retrait des compétitions de la Ligue de football dirigée par Mahfoud Kerbadj, qui fut un véritable scandale. Tout comme son départ qui a suscité diverses analyses. On ne va pas donc revenir en détail sur cette affaire, mais il faut dire quelle a vraiment terni l'image du football algérien et surtout de ses institutions créées pas une gestion loin de répondre aux motifs de son élection.
Le volet des quarts de finale de la Coupe d'Algérie JSK-USM Blida restera dans les annales de notre football. La pire des humiliations venait de secouer l'organisation d'une Coupe d'Algérie... Voilà que Madjer arrive avec son lot de promesses.
Il se réfère au testament de tirer le rideau sur la communication. En maître du château, il a montré ses griffes envers les médias pour éviter de répondre aux questions qui concernent la mise à l'écart de quelques joueurs, avant d'avoir jugé qu'ils allaient être écartés (à l'unanimité) notamment Chaouchi, le meilleur gardien d'Afrique et de l'Algérie. Ce qui avait fait bondir de nombreux professionnels.
Toujours sous le sceau de l'actuelle FAF, la sélection algérienne des joueurs locaux fut éliminée par son homologue libyenne du Chan. Un autre échec qui frappe de plein fouet cette instance nationale de football. Dans cette série de revers, la solution trouverait son code dans la révision de la composante de l'instance.
Tout est possible et rien n'est encore trop tard pour rectifier le tir et donc faire face aux tempêtes les plus sévères. Zetchi a la capacité et les moyens de mettre de l'ordre dans ce désordre.
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Posté Le : 24/03/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : H Hichem
Source : www.lnr-dz.com