Algérie

Zerouati à Djelfa pour accompagner les directions de l'environnement



La visite d'inspection et de travail de la ministre de l'Environnement et des énergies renouvelables qui, en deux jours de périples dans la wilaya de Djelfa de part ses étendues sur les 38 000 km2, se sont avérés insuffisants car seuls les deux jardins citoyens des villes d'Ain Ouessara et de Djelfa et les centres d'enfouissements techniques et la maison de l'environnement qui ont eu le privilège d'être visités. D'autres petites haltes ont servies d'accessoires. Nous l'avions accompagné du dimanche 15 heures au lundi 15 heures.C'est-à-dire que le dernier point «El Merdja» de la commune de Dar Chioukh nous l'avions raté pour cause de timing. A Ain Ouessara où les travaux du chantier du jardin citoyen viennent tout juste de reprendre, qui ont été gelés par Amara Benyounes pour pénaliser son prédécesseur Chérif Rahmani qui est de cette ville. Les travaux devaient être clôturés en 2016 mais comme le gel avait été mis en application la même année de leur lancement, ce n'est que maintenant qu'ils ont atteint un point de non-retour.
En cet espace d'oxygénation et de détente sous une forêt qui est fréquentée par les familles des riverains avant même son inauguration, le représentant du bureau d'études en expliquant et présentant les différentes fonctions, la ministre fut attirée par une tâche bleue en forme d'haricot. Elle pose la question à l'architecte tout en s'adressant à la directrice de wilaya de l'environnement : «Ah ! Encore une bouhaira. Quelle mouche vous a piqué pour généraliser ces mares d'eau '» L'architecte tout comme la directrice de wilaya de l'environnement ont balbutiés certainement par peur de citer les deux ex-walis ou bien l'ex-ministre citoyen des Ouled Rahmen.
Le wali prend le relais pour demander avec quelle eau sera remplie cette mare ' Le représentant du bureau d'études lui explique que la nappe phréatique n'a pas une bonne eau, elle est salée (saumâtre) d'où la nécessité de prendre de l'eau potable de la ville. C'est la levée de bouclier à tel point que l'architecte ne savait plus où se mettre. Il reprendra que cette mare est pourvue d'une station de filtrage et que le remplissage des 7500 m3 ne se fait qu'une seule fois par an. Derrière nous, un élu local me susurra : «C'est-à-dire nos enfants ne vont pas se baigner ' Ils vont la retirer ' Il me rappelle que j'étais présent lorsque les différents walis qui se sont succédés avaient tous insisté sur la mare d'eau comme barboteuse pour les enfants.
Cette remarque fut transmise à madame la ministre avec un rappel que cette forêt était très grande et que ces trois quarts ont été spoliés par la ville. Par ailleurs, elle fut un lieu de débauche où des crimes ont été commis. Elle prendra acte et fera signe qu'il fallait le lui faire comprendre. Personne ne pouvait le lui expliquer que le wali est récent et c'est pour la première fois qu'il découvre cet espace. La directrice de l'environnement a deux semaines de responsabilité et de par sa fonction hiérarchique, elle avait certainement dégagé d'autres priorités. Les choses sont rentrées dans l'ordre. Lors de la visite et de la présentation, Mme la ministre avait insisté sur les détails pour rendre agréable le moment que passera le citoyen en cet endroit.
L'un de ses cadres dira que c'est un poumon pour Ain Ouessara. Le lendemain, à la maison de l'environnement, plusieurs activités étaient prévues et organisées. Plusieurs expositions des structures du secteur, des associations et du haut commissariat au développement de la steppe dans le cadre de la lutte contre la désertification. Des ateliers ludiques où des enfants (une trentaine de filles et quatre garçons) tous beaux charmants et gentils.
Les associations ont présentés leurs activités à Mme la ministre ; d'ailleurs, elle était une parfaite activiste et membre fondatrice de la fédération des associations à caractère de défense de l'environnement. Une séance de projection avec data show fut activée par l'ingénieur environnementale, Mme Benderrah Zineb de la situation des zones humides de la wilaya.
C'est ce qui plaisait à ses auditeurs. La ministre n'a pas raté l'occasion pour corriger certaines informations surtout celles qu'elle connait depuis le temps où elle était reportrice et réalisatrice des émissions de télé dédiées à l'environnement. A l'agence de contrôle de l'environnement, on n'avait rien saisi car il y avait un paquet de personnes intruses faisant barrière pour les journalistes et surtout pour les caméramans et photographes.
En cet endroit comme partout ailleurs, les curieux ont comblé les approches de la ministre et du wali. Il n'y aura que des photos dites «poses de personnes». Un individu avait interpellé la ministre pour lui dire : «Ya el wazira ana irhabi mourted oua m3taouniche hokoki».
(Mme la ministre, je suis terroriste repenti et ils ne m'ont pas donné mes droits!) La question qu'on se pose : «Comment se fait-il qu'il est arrivé jusque dans la salle où une centaine de personnes étaient réunies '» Tout comme celui de Messaâd qui filmait sans gêne la conférence de presse avec son portable. La question d'organisation et du protocole doivent être revues.


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