Algérie

Zerhouni dément les informations répercutées par la presse


«Aucun responsable des Renseignements généraux n’a été limogé»   Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Yazid Zerhouni, a démenti, hier, au Sénat, les informations faisant état du limogeage du directeur des Renseignements généraux de la Sûreté nationale. «Aucun responsable des RG n’a été relevé», a-t-il répondu aux questions des journalistes. Ce ne sont que de simples spéculations. «Il semblerait qu’il y a des commentaires qui sont loin d’être vrais», a-t-il répliqué. Selon Zerhouni, il s’agit tout simplement d’un travail d’évaluation qui se fait dans l’optique d’une réorganisation des services au niveau de la DGSN. Interrogé sur le statut de la police, le premier responsable du département de l’Intérieur a annoncé qu’il est actuellement en «pipe», c’est-à-dire en étude. A propos du dossier des gardes communaux, Zerhouni estime que les P/APC ont besoin de police communale notamment pour des questions d’hygiène, de constructions illicites et de sécurité des établissements scolaires. «Dans les grandes villes, on va commencer par mettre les premiers embryons de la police communale», a-t-il ajouté. Tout en confirmant dans la foulée l’allégement des effectifs des gardes communaux dans certaines zones, en fonction de la situation sécuritaire. Dans le corps des GLD, il y a, d’après lui, une évaluation très sensible qui consiste à renforcer les effectifs dans les zones à forte activité terroriste et en dégraisser dans d’autres où la sécurité est rétablie. Quant aux citoyens possédant des fusils de chasse, Zerhouni estime qu’il est utile de les leur restituer. Revenant sur la question du découpage administratif, Yazid Zerhouni a dit que le dossier est très avancé et sera soumis au gouvernement après les élections (présidentielles, ndlr). Selon lui, le nouveau découpage va influer sur la représentativité au niveau local, mais pas sur le parlement. Quant au nombre de wilayas déléguées, ce ne sont, d’après lui, que de simples propositions. Pour la fiscalité locale, hormis les premières mesures prises durant l’été, cela demandera, selon lui, encore du temps. Le ministre de l’Intérieur soutient, par ailleurs, que certains internés du sud des années 90, non dédommagés jusqu’à ce jour, seront pris en charge par l’Etat. La problématique qui se pose actuellement pour quelques-uns est la non réintégration dans leur poste de travail d’origine. Abed Tilioua
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)