ZERGUINE : «Sonatrach a montré une image très prometteuse»

L'entreprise nationale Sonatrach, en particulier ses entreprises de services pétroliers, a «montré une image très prometteuse ».
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - C'est ce que le président-directeur général du groupe Sonatrach, qui a effectué mercredi et jeudi derniers une visite de travail à Hassi Messaoud, a déclaré. Une assertion que Abdelhamid Zerguine, accompagné notamment par le vice-président Amont, Saïd Sahnoun, et des responsables de la Division transport par canalisations, a motivé par le niveau d'intégration satisfaisant des filiales de services pétroliers dans la réalisation de plusieurs projets. «Un maximum d'intégration possible» de l'outil national, a souligné M. Zerguine lors de son déplacement, mercredi matin, à Gassi Touil (170 km), où il a inspecté l'état d'avancement d'un projet de train gazier, annoncé opérationnel dès juillet 2013. Lancé en partenariat avec le constructeur japonais JGC, ce projet a été marqué par l'engagement positif des entreprises de travaux et de construction GTP et GCB, filiales de Sonatrach et sous-traitantes de JGC pour quelque 8 milliards de dinars. A cette occasion, le P-dg de Sonatrach s'est déclaré satisfait quant au niveau de qualité atteint par ces entreprises sous la supervision du partenaire japonais. «C'est bien de les (les entreprises de services, ndlr) mettre sous un contrèle engineering rigoureux» de JGC, a déclaré M. Zerguine. De même que ces filiales participent à la réalisation d'un mégaparc à tubes, un projet au demeurant très avancé, comme le P-dg de Sonatrach a pu le constater. Comme ce dernier a constaté que les entreprises de travaux et services pétroliers mais aussi énergétiques (des filiales de Sonelgaz) participent positivement dans le domaine de la sous-traitance. Il s'agit, dans ce cas, d'un projet de développement du GPL, lancé à proximité de Hassi Messaoud, en partenariat entre Sonatrach et les sociétés Saipem- France et Saipem Algérie, pour l'équivalent de 117 milliards de dinars. Devant être réceptionné provisoirement en juillet 2013, le projet Zcina, qui implique la mise en service de trois trains, voire un quatrième à terme, devrait permettre d'augmenter les capacités gazières de quelque 7 milliards de m3 par an. Soit à terme plus de 13 milliards de mètres cubes de nouvelles capacités gazières, en comptant les quantités produites à Gassi Touil. L'opportunité également pour le P-dg de Sonatrach de rassurer quant aux programmes d'investissements et les perspectives de la compagnie. «Sonatrach est en développement continu», affirmera M. Zerguine. Serein, le patron de la compagnie nationale l'était également en considérant que la situation des prix des hydrocarbures ne peut justifier une rétention des investissements lancés par la compagnie, des engagements en hausse continue et qui demeurent «rentables», laisse-t-il entendre.
C. B.
IL REPRESENTE UN MARCHE DE 3 MILLIARDS DE DOLLARS
Sonatrach optimise le stockage des tubes
La réalisation d'un parc à tubes moderne d'une superficie de 124 ha dans la région de Hassi Messaoud avance bien et devrait être achevée à la mi-2013. C'est ce que le P-dg de Sonatrach a pu constater mercredi dernier lors de sa visite d'inspection. Lancé par Sonatrach avec la participation des filiales GTP et GCB, ce projet de mégaparc permettra une meilleure couverture des besoins en divers tubes des installations pétrolières et gazières de la région sud-est du pays. Il permettra, en fait, de réduire les coûts et délais d'approvisionnement à partir des ports mais aussi d'améliorer la gestion de ce segment de l'industrie pétrolière et d'assurer une meilleure «soutenabilité» de l'activité de stockage et de forage. En d'autres termes, ce projet permettra d'optimiser le stockage des tubes, en assurant une meilleure «traçabilité » en termes comptables et logistiques comme le constatera Abdelhamid Zerguine. Une activité qui représente un marché de 3 milliards de dollars, a-t-on relevé lors de cette visite, d'autant que l'impulsion d'une industrie nationale reste conditionnée par la taille du marché, l'acquisition de licences et la recherche-développement.