Ayant regagné leurs habitations qu?ils ont fuies durant les années du terrorisme, les habitants du douar « Zeraoula », sis dans la commune de Bendaoud (Relizane), menacent de vider encore une fois le site. En effet, les concernés n?hésitent pas à se plaindre des calvaires vécus depuis leur retour. Ainsi, précisent-ils, la localité n?a, en dépit des engagements avancés par les autorités, bénéficié que de peu d?intérêt. Dans ce registre, l?on évoque le programme de réaménagement qui s?est limité, selon eux, à seulement 12 opérations, au moment où l?on n?a réalisé que 5 logements ruraux. Le problème de l?eau potable a également été cité. Dans ce volet, les revenants affirment vivre un sérieux calvaire pour s?approvisionner en cette précieuse denrée, chose qu?ils ne réussissent qu?après un parcours de 11 km. « On a nourri de grands espoirs après la venue d?une commission mixte pour étudier l?éventualité de la mise en place d?une assise pour lancer des programmes de développement local, notamment ceux inscrits dans le cadre du PNDA. Seulement, jusqu?à ce jour rien ne semble pointer à l?horizon », a tenu à nous déclarer un citoyen. « Même les projets d?accompagnement visant l?amélioration de nos conditions de vie tardent à voir le jour », évoquent d?autres en énumérant l?électrification rurale et le bitumage de la route les reliant avec la RW 99 qui constitue un casse-tête pour les usagers, notamment durant la période hivernale. Par ailleurs, 6 autres familles n?ayant pas rejoint le douar conditionnent leur retour par la concrétisation des engagements des autorités. La vie reprend à Ramka La région de Ramka, dans l?extrême sud de la wilaya de Relizane, désertée durant les dernières années de violence, reprend de la vie notamment dans les zones rurales. En effet, l?on apprend d?une source de la Daïra que d?énormes efforts ont été déployés pour aménager les douars et Dechras abandonnés, avec essentiellement l?ouverture des pistes, l?acheminement de l?eau potable, l?électrification rurale et l?édification des groupements scolaires. Chose qui a encouragé la population de l?exode à revenir y vivre et s?occuper du travail de leurs terres qu?ils ont quittées pour fuir la mort. Ainsi, l?on apprend que dans une première étape, 42 familles recensées du douar Ouled Tayeb ont déjà rejoint leurs habitations aménagées, alors qu?autant de familles du douar Ouled Bouzid s?apprêtent à regagner leurs villages respectifs. Ces retours ne peuvent que redonner un nouvel essor au développement de cette localité très connue par ses activités artisanales et son dévouement pour l?élevage, notamment l?apiculture.
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Posté Le : 03/02/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Issac B
Source : www.elwatan.com