Algérie

Zéralda : Des vendeurs en colère reçus par le maire



Le maire a accepté de recevoir des représentants des protestataires. Près de 20 jeunes attendaient à  l'extérieur, alors que les services de sécurité ont dépêché un renfort sur les lieux, de crainte de débordements. «Le maire n'a proposé aucune solution. Mais, il nous a dit qu'on pouvait aller travailler», dira, à  sa sortie du siège de la mairie, un jeune vendeur, s'adressant aux autres commerçants.
En une fraction de seconde, le calme est revenu, les policiers ont quitté les lieux et la route menant vers le siège de l'APC a été désertée par les jeunes en colère. Ce scénario, apprend-on auprès des citoyens, est habituel. A l'origine, les habitants des rues limitrophes à  l'avenue Azouz Abdellah, dans la ville de Zéralda, ne cessent de se plaindre des ennuis causés par la présence des vendeurs informels à  proximité de leurs foyers. «La voie publique a été transformée en un bazar informel. En plus du bruit et des altercations, les vendeurs abandonnent leurs détritus sur place», s'est plaint un citoyen. «Nous avons à  plusieurs reprises saisi les responsables de la commune, mais en vain», s'indigne-t-il. Les vendeurs, de leur côté, affirment ne pas avoir où aller.
«C'est notre gagne-pain, qu'ils nous proposent des postes de travail s'ils veulent que nous quittions ce marché», s'écrie un commerçant. Selon lui, «près de 60 jeunes et pères de famille travaillent dans ce bazar». «A plusieurs reprises, la police intervient et procède à  la saisie de nos marchandises. On en a marre de cette situation, nous ne sommes pas des voleurs», gronde un autre commerçant.Il est à  relever que dans cet espace informel, on propose des fruits et légumes, de la pacotille, voire du poisson sur des étals, des charrettes ou des camionnettes. Cet espace est situé à  quelques mètres du siège de l'APC.                          
 


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